From the safe happy heart of Gabe Girard:
Mothlight has been a fixture in the Montreal independent DIY music scene for years. Booking house shows, festivals, tours and sold out concerts in Montreal and across Canada, Mothlight has adhered to the vision of hosting community-oriented, not for profit events that showcase talent in relaxed, inclusive and safe(r)spaces. Not being able to distinguish whether you’re in a friend’s kitchen or at a concert has its advantages. We caught up with Daniela Madrid - the shadowy mastermind behind Mothlight - to shed some light on her creation. How did Mothlight begin? Mothlight started out in November 2014, mostly as a house show concert series. We wanted to make an inclusive and serene space for people to play. The more shows we booked, the more a sense of community it started to build. From then on we branched out in Montreal with different DIYs and established organizations, communities, venues and galleries to book events. Some of these spaces were Le Plante, Poisson Noir, Articule and our own personal home that had a jam space in the basement (mothlight ☷ ʇɥƃılɥʇoɯ), . We also put on shows with local promoters Blue Skies Turn Black and Suoni per Popolo this past summer. We booked tours during that time and still continue to help bands touring Canada who reach out to us. Our latest event was in Vancouver at the Red Gate Arts Society on January 5th with Hallow Moon, Kim Gray & Zuzu’s Petals.Droit du coeur saint et sauf de Gabe: (Traduit par les canicules de drone de Wyrd)
Mothlight représente un pilier de la scène musicale indépendante DIY de Montréal depuis des années. En organisant des « house shows », des festivals, des tournées et des concerts bondés à Montréal et à travers le Canada, Mothlight a maintenu sa vision d’origine, c’est-à-dire de promouvoir des talents émergents au sein d’évènements communautaires et sans but lucratif, toujours dans des environnements inclusifs, sécuritaires et détendus. Il y a des avantages à ne pas pouvoir distinguer si on est dans la cuisine d’un ami ou dans un véritable concert. On a rencontré Daniela Madrid – le génie énigmatique derrière l’opération Mothlight – afin d’y jeter un peu de lumière. Comment Mothlight est né? Mothlight a débuté en Novembre 2014, tout d’abord comme une série de « house shows. » On voulait créer un espace plus inclusif et serein pour que les gens puissent jouer. Plus on organisait des shows, plus on ressentait qu’on était en train de bâtir une communauté. De fil en aiguille, on a créé des liens avec d’autres organismes DIY, ainsi qu’avec des salles et des galeries plus établies. On a mis sur pied des shows à La Plante, au Poisson Noir, à Articule, et dans notre propre sous-sol, où il y avait un espace pour jammer (mothlight ☷ ʇɥƃılɥʇoɯ), On a aussi collaboré avec des promoteurs locaux comme Blue Skies Turn Black et Suoni per Popolo l’été passé. On a organisé des tournées, et on continue à aider des bands qui nous contactent lors de leur passage au Canada. Notre évènement le plus récent a eu lieu au Red Gate Arts Society, le 5 janvier avec Hallow Moon, Kim Gray & Zuzu’s Petals. Quels sont les facteurs qui vous motivent à poursuivre Mothlight? À la base, je suis conceptrice graphique indépendante. Afin d’être heureux – (rit) – notre but a toujours été de créer des espaces de concert inclusifs et confortables, pour que ceux qui sont anxieux d’afficher leur musique se sentent plus à l’aise. On se concentre sur les musiciens nouveaux et émergents – femmes/hommes, personnes racisées, personnes non-binaires. On essaie de créer une plateforme qui permet aux artistes d’être eux-mêmes. Plus les espaces sont sécuritaires, plus ils favorisent la croissance et l’évolution de la musique et des arts. Ça permet à la musique d’éclore. Le concept de « house show » intime semble aider avec ça… On essaie de créer un contexte serein et vital. L’ambiance est primordiale – c’est pour cette raison qu’on agrémente chaque événement de plantes médicinales et aromatiques. On veut fournir les conditions idéales : lumière tamisée, chandelles, encens. Ça amène un bon feeling dans l’espace et ça met les gens à l’aise. Les gens nous parlent du fait qu’ils se sentent détendus et nous demandent le nom des herbes que nous utilisons. De cette façon, on intègre notre style de vie dans la communauté. Les shows rassemblent des gens de contextes divers, et chaque évènement est différent. On essaie de ne pas trop se restreindre à une seule scène, mais plutôt d’encourager la variété. Êtes-vous toujours attachés à l’esthétique du « house show »? Oui, un peu. Pour l’instant, on concentre nos efforts sur la planification d’évènements à Montréal et à Vancouver. Aider les bands qui ont besoin d’un coup de main avec leurs tournées, ainsi que les nouveaux artistes qui veulent se lancer. Ça fait du bien d’aider, et ça permet aux bands émergents de traverser le pays. Plus on grandit, plus c’est difficile d’adhérer strictement au model du « house show » - mais autant que possible, on ramène l’atmosphère décontractée et calme. C’est particulièrement simple à Montréal où il y a déjà une si belle communauté artistique. Vous avez décidé d’offrir tous les revenus d’un show récent aux manifestants de Standing Rock. Rares sont les bookers qui poseraient ce genre de geste. Kudos! Oui, on entreprend de plus en plus de levées de fonds. Le dernier show à Casa del Popolo avec Kristian North était incroyable! Un des membres du band allait se joindre à la manif de Standing Rock. Je voulais soutenir son voyage et démontrer ma solidarité avec le mouvement en entier. Cette même semaine, on a collaboré avec le centre d’artistes autogéré connu comme Articule pour un cocktail party féministe – une autre levée de fonds. Une des curatrices a mentionné que c’était la première fois que la galerie accueillait un show. On a hâte de poursuivre notre collaboration avec eux dans la nouvelle année. Au bout du compte, on paie les artistes autant qu’on peut, en restant professionnels et en gardant les valeurs de l’artiste en tête. La vibe DIY facilite les choses. Si quelqu’un veut booker un show avec vous, comment il/elle vous contacterait? Si vous voulez organiser un show ou une tournée, vous n’avez qu’à contacter Daniela Madrid et son partenaire d’affaires SK (désire rester anonyme mais répondra aux courriels) à mothlightevents@gmail.com. Site web Page FB