There are pockets of exciting, creative energies hidden all over Canada. I can't find them all, so credit for this discovery goes to Jenni from Illfit Outfit. She e-mailed me to the effect of "I like your blog. There is this guy that makes great music in his basement." Fairly typical story I thought, until I landed on his myspace page and was immediately wooed by the triumvirate of bursting lo-fi pop, sensitive-and-sweet basement loner folk, and scattered noisescapes. A few convincing MySpace messages later and I get a CD in the mail that (very quickly) peels my wig back (to use the parlance of mid-90s rap gangstery). Aaron Read, performing under Arron, has a sweet, boyish, and endearing voice suited well for his combination of frenetic pop lonertude and campfire folk. Lyrically, he crafts narratives and hooks with a psychedelic edge, keeping us immersed in his own personal snow-globe. It's the kind of CD I expect to come from Calgary, an artifact left in the wake of bands like Women and Hunter-Gatherer; thankfully, these streams of ingenious melodies seem to pop up everywhere.
Il y a des bulles d’énergies formidables et créatives qui sont cachées partout au Canada. Je peux pas les découvrir tous, alors cette découverte est grâce à Jenni d’Illfit Outfit. Elle m’a écrit grosso-modo “J’aime ton blog. Il y a ce gars qui fait de la musique spectaculaire dans son sous-sol.” Une histoire assez typique j’ai pensé, jusqu’à ce que j’ai trouvé son page myspace et j’ai tombé immédiatement en amour avec le triumvirat de pop lo-fi explosant, trad solitaire sensible-et-doux du sous-sol, et les paysages sonores éparpillés. Après quelques messages persuasifs sur MySpace j’ai reçu un CD dans le courrier qui a (très rapidement) “épluché ma perruque” (si on utilise le jargon anglais des gangsters des années 90 ensuit traduit en français). Aaron Read, dit Arron, a une voix douce, enfantine, et attachante qui est bien adaptée pour sa combinaison de solitude pop-frénétique et trad de feu de camp. Lyriquement, il crée des récits et des accroches avec un style psychédélique, en nous immergeant dans sa propre boule à neige personnelle. C’est le genre de CD que je m’attends de venir de Calgary, un artéfact laissé par le sillage des groupes comme Women et Hunter-Gatherer; heureusement, ces flots des mélodies brillantes ont l’air d’apparaître partout.