From the orchestral straightjacket of Alexis Brien and Eddie Wagner: (Translated by Alexis Brien and Eddie Wagner)
Attaboy on meurt! is a CD anthology of two tapes, Attaboy on souffre (1984) and Attaboy on agonise (1985), with the addition of nine previously unreleased songs. This is where things stop being normal. Les Biberons Bâtis is only one man. They/he never played any shows. Once the record starts to spin, it’s a parade of post-punk hallucinations that goes right through your brain for the next hour. One-man orchestra in a straightjacket Satan Bélanger offers us garage-post-surf nuggets, mixing phone calls with imaginary friends and tormented feelings. Between the fuzz and Suicide-esque noise in songs like “Action”, there are also sparkers like “La Santé” that could have been recorded by Amen Dunes with a sore throat, noisy rock sitcoms loaded with musical references, and the search for happiness through Québec’s Nordiques hockey team. Les Biberons Bâtis embrace their madness; it is inescapable. What remains is a work transcending comedy and punk nihilism, without giving any shit, ever.
De la camisole orchestre d'Alexis Brien et Eddie Wagner:
Attaboy on meurt! est une anthologie CD comprenant deux cassettes, Attaboy on souffre (1984) et Attaboy on agonise (1985) et complétée avec neuf chansons inédites. C’est ici que les choses cessent d’être normales. Les Biberons Bâtis ne sont qu’un seul homme. Ils n’ont jamais fait de concert. Une fois le disque lancé, c’est un défilé d’hallucinations post-punk qui traverse votre cerveau pour la prochaine heure. Véritable homme-orchestre en camisole de force, Satan Bélanger nous présente des pépites post-surf-garage, mêlant conversations téléphoniques avec des amis imaginaires et sentiments tourmentés. À travers le fuzz et le tapage Suicide-esque de chansons comme « Action », on trouve aussi des perles comme « La Santé », qui pourrait avoir été écrit par Amen Dunes avec un mal de gorge, des sketchs noise rock bourrés de références musicales et la recherche du bonheur à travers le hockey des Nordiques de Québec. Les Biberons acceptent leur folie; elle est inévitable. Ce qui reste, c’est une oeuvre qui transcende l’humour et le nihilisme punk, en s’en foutant complètement.