From the temporal parts of Robin Jenkins:
In a musical landscape of genres built on pastiche and nostalgia, Derek McKeon a.k.a. Zones has carved out something unique. Images of a past not quite remembered and familiar feelings that cannot be pinpointed pervade the six songs of Real Time. Opener “Open Sky” sways with filtered voices, wavering into inaudibility as the guitar washes in and out. There is a certain feeling of memory evoked, much like looking at old travel photos; a familiar mood without a particular location. As the album progresses, this déjà vu dissipates and we see Zones’ krautrock and even prog sensibilities in a clearer light. With the driving bassline and meandering guitars of “Not Chet”, Zones draws up altogether alien forms. An assemblage of elements combine, detach and readjust as we continue to drive forward through unrecognizable terrain.
Traduit par l’irréversibilité de Robin Jenkins: (De la temporalité de Catherine Gaucher)
Dans un paysage musical de genres basé sur le pastiche et sur la nostalgie, Derek McKeon alias Zones a construit quelque chose d’unique. Les six chansons de Real Time sont envahies par des images d’un passé flou et des sentiments familiers indéfinissables. En ouverture, « Open Sky » valse avec des voix filtrées et chancelle vers l’inaudible grâce au va-et-vient des guitares. Un certain sentiment de mémoire est évoqué, un peu comme quand on regarde des vieilles photos de voyage; un sentiment familier sans lieu particulièrement défini. À mesure que progresse l’album, cette impression de déjà-vu se dissipe et les sensibilités krautrock, voire progressives de Zones se dévoilent sous un jour plus clair. Grâce aux lignes de basses fermes et aux guitares sinueuses de « Not Chet », Zones élabore des formes hors de ce monde. Un assemblage d’éléments se combine, se détache et se modifie alors que nous continuons à avancer à travers un terrain méconnaissable.