From the frenetic quiet of Heather Reid:
Something handheld shimmers strangely in Songs From My Bedroom. Zale To Infinity sets out on a series of delicately mystical adventures. Perhaps I could describe it as clever, fragile pop songs shook through with worldly psych sounds. Or like a widening universe behind a gently closed door. Maybe it’s exactly like a bedroom: the familiar landscape you lie down inside, tracing designs with your fingers as you listen, while your brain falls into an alien reverie. Dipping in and out of lazy consciousness and the old shapes around you again. Prepare yourself for many more trips, as Zale has made the ordinary oscillate into something weird, then back home again. His humour is warped, wry, and sincere, from the heads of dusty psychedelics. Fall from the silky tumult of peachy sitar drones into this soul racket.
De la tranquillité frénétique de Heather Reid: (Traduit par l'immobilité troublante de Julie Forget)
Il y a quelque chose de portatif qui scintille étrangement dans Songs From My Bedroom. Zale To Infinity se lance dans une série d’aventures délicatement mystiques. Je pourrais peut-être les décrire comme des éclats de chansons fragiles et ingénieux, parsemés de sons psychédéliques terrestres, ou encore comme un univers en expansion derrière une porte fermée avec douceur. C’est peut-être exactement comme une chambre à coucher : le paysage familier dans lequel tu t’allonges et traces des motifs avec tes doigts tout en tendant l’oreille, pendant que ton cerveau tombe dans une rêverie extraterrestre. L’endroit où tu perds et retrouves conscience paresseusement, où tu perds et retrouves les formes connues qui t’entourent. Prépare-toi à bien d’autres voyages, puisque Zale a fait osciller l’ordinaire vers quelque chose d’étrange, et inversement. Son humour tordu, ironique et sincère provient d’un univers psychédélique poussiéreux. Tombe du tumulte soyeux des remarquables ronronnements du sitar vers ce vacarme de l’âme.