From the eyes like stars of Brad Casey:
Your grandmother once told you this: That someday you’d find yourself driving, and would realize that you didn’t remember getting in the car, or how you got there. Then you’d stop, and what you did next was the most important. She was right, but you’re outside and you’re walking and it’s deep night. The people in the streets are wearing white makeup, and capes hide their thin and anemic bodies. They don’t notice you, or they hide in the shadows, and you can see their eyes like stars pulsing white through the alley space. You think about Garcia Lorca. You don’t feel alone. You curse the dawn, and put on your headphones. This is what living must sound like from here, through the darkness.
Des yeux étoilés de Brad Casey: (Traduit par Jessica Grenier)
Ta grand-mère l’avait prédit qu’un jour tu te retrouverais en train de conduire une voiture dans une direction inconnue sans aucun souvenir d’y avoir monté. Puis, tu arrêterais la voiture, et l’action posée ensuite serait la plus importante. Elle avait raison… mais tu es dehors, marchant dans la nuit sombre. Les gens dans la rue sont maquillés de blanc, et des capes recouvrent leurs maigres corps anémiés. Ils ne te remarquent pas, ou ils se cachent dans l’ombre – tu peux voir leurs yeux qui pulsent comme des étoiles blanches depuis l’allée. Tu penses à Garcia Lorca. Tu ne te sens en rien à part. En maudissant l’aube, tu mets tes écouteurs. Ce son doit être celui que produit la vie lorsqu’on l’entend d’ici, dans les ténèbres.