From the diffuse afternoonism of Joshua Robinson:
Halifax is a uniquely magnificent place. Masquerading as the second coming of the disparate and displaced flower power generation, its local musicians hold the innate ability to transcend the barriers of time and space. Out Of Sound and Poncho’s collaborative 7” split release fulfills this promise, culling the tenants of the past’s fascination with folklore and infusing it with a reinvigorated proletarian ethic that instantly validates its DIY aesthetic.
Walrus, the Haligonian embodiment of James Mercer with a tinge of Ray Davies, spin a wavy yarn, replacing the cold proximity of the Atlantic with the spirited percussive pulse of drum circle bongos that masterfully belie the alt-rock underpinnings of this ode to diffuse afternoonism. Shadow Folk reimagine the bubblegum-pop of the early ’60s, rich with warm backing vocal ‘oohs’ and ‘ahhs’ that designate this as music from a bygone era of adolescent infatuation. With the immutable spirit of an alt-Americana spaghetti gunslinger, Gnarwhalz rip and run across the red lacquer terra firma of PIE-003 with the clamorous reckoning of party infused recklessness. Lastly, Sheepman exude a slew of musical stylings with origins likely traceable to the lysergic daydreams of their incorporeal predecessors, a primordial conglomeration of marvelously crafted unicellular elevator folk with the vocal stylings of a cheerful Morrissey. This four-way split is the four-course meal that serves to fill the insatiable appetite of our Canadian longing for music that reminds us of our past.
De l’après-midi diffus de Joshua Robinson: (Traduit de la grasse matinée de Catherine Gaucher)
Halifax est un endroit magnifiquement unique. Se faisant passer pour des membres de la nouvelle génération flower power disparate et déplacée, ses musiciens locaux détiennent une capacité innée à transcender les barrières du temps et de l’espace. La collaboration d’Out of Sound et de Poncho sur ce split 7 pouces remplit cette promesse grâce à une fervente fascination pour le folklore infusé d’une éthique prolétaire revigorée, validant instantanément l’esthétique DIY du EP.
Walrus, l’incarnation haligonienne de James Mercer avec une teinte de Ray Davies, remplace la froide proximité de l’Atlantique par le pouls fougueux et percutant d’un cercle de tambours qui dément magistralement les fondations du rock alternatif de cette ode aux après-midis diffus. Shadow Folk réimagine la pop gomme balloune du début des années 60, riche de par ses chaleureux choeurs composés de « oohs » et de « ahhs » qui désignent la musique d’une époque révolue et remplie d’engouements juvéniles. Avec l’esprit immuable d’un flingueur de Western spaghetti, Gnarwhalz traverse la terre ferme de PIE-003 tel le souvenir bruyant d’une fête infusée d’insouciance. Finalement, Sheepman puise dans un tas de styles musicaux dont les origines probables prennent racine dans les rêveries diurnes lysergiques de leurs prédécesseurs disparus, un rassemblement de folk merveilleusement conçu accompagné d’un style vocal évoquant l’allégresse de Morrissey. Ce split est tel un repas quatre services comblant l’appétit insatiable de notre nostalgie canadienne pour la musique évoquant notre passé.