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Un Blonde is rock and roll for a new generation of spiritual cyber-punks: kids brought up on Ariel Pink, Tumblr gore blogs, and Gregorian chant. Bridging a gap between post-punk and pop balladry that I didn’t know existed, the metallic swordplay of sounds intermingle with summer sing-a-longs and youthful longing to create a dense imaginary landscape of kaleidoscopic dissonance. “Spine” takes off with a rallying march that suggests a cavalcade coming through the city while closer “Spit” tells no lies about who it’s been hanging out with down by the train lot. Un Blonde is dirty but warm; something worn but familiar; a time machine buried beneath an assembly line.

Un Blonde, c’est du rock and roll pour une nouvelle génération de cyberpunks spirituels, de jeunes nourris au Ariel Pink, aux blogues Tumblr d’horreur sanglants et aux chants grégoriens. Le style du groupe fait le pont entre le postpunk et la ballade pop, dont j’ignorais l’existence. À l’escarmouche de sonorités métalliques s’ajoutent la comptine joyeuse et l’anticipation candide de la création finale : un paysage imaginaire dense, un kaléidoscope de dissonance. « Spine » commence sur un air de ralliement qui suggère la traversée d’une cavalcade dans la ville, alors que le dernier morceau, « Spit », ne cache rien au sujet de ceux qui ont traîné près du convoi de trains. Un Blonde est crasseux, mais chaleureux; un morceau usé, mais auquel on est accoutumé; une machine à voyager dans le temps enfouie sous une chaîne de montage.

Un Blonde - Spine

Un Blonde - Spit