New Canadiana :: The Weather Station - Duets 1-3 feat. Baby Eagle, Daniel Romano and Marine Dreams

english
français

From the grateful hands of Joshua Robinson:

There is an unspoken beauty inherently embedded in creation. In this particular case, the beauty exists in a collaborative sense. With the Duets series, Tamara Lindeman (The Weather Station) invokes this collaborative breath of beauty, merging with Baby Eagle, Daniel Romano, and Marine Dreams to craft songs of longing, loneliness, and above all, growth.

In this vein, it is perhaps easiest to connect with Lindeman’s approach to the project: to regard music, and indeed life, as a dynamic and fluid progression, infused by the comings and goings of those close to you, or perhaps even by those not so close to you. In some mysterious way, music conceptualized as such adopts a looking-glass significance, a way of regarding one’s identity as a product of interaction. As a result of socialization by means of shared expression, this collaborative --- and indeed social --- element of music chisels at our seasoned exteriors to expose the soft underbelly of self-concept, shaped in and influenced by others.

And so it is with this that Lindeman and co. have come to define music for themselves in this context of friendship and of shared stories: living life for those fleeting moments in which one comes to understand one’s self in the framework of the other, a process of opening doors and leaving them open, weathered floor mats collecting the dust of those who have come and gone, leaving their songs for the gathering of grateful hands.

Des mains reconnaissantes de Joshua Robinson: (Traduit de la main dynamique d'AnneMarie Papillon)

Il y a inévitablement une sorte de beauté non dite dans la création. Dans ce cas-ci, la beauté existe dans la collaboration. Avec la série Duets, Tamara Lindeman (The Weather Station) évoque ce souffle de beauté relationnelle en s’alliant avec Baby Eagle, Daniel Romano et Marine Dreams pour fabriquer des chansons remplies d'attente, de solitude et surtout, de croissance.

Dans cet esprit, il est probablement plus aisé de connecter avec l'approche de Lindeman : en voyant la musique et bien sûr, la vie, comme une progression dynamique et fluide, infusée des allées et venues des êtres qui nous sont chers, et même de ceux qui le sont un peu moins. Mystérieusement, une musique conceptualisée ainsi adopte l'effet d'intériorisation, une manière de voir l'identité personnelle comme un produit de ses interactions. Et le résultat de ces expressions partagées par la socialisation, cette collaboration --- cet élément social de la musique, gratte notre couverture pour exposer le doux secret de notre identité, influencée par les autres.

Et c'est de cette façon que Lindeman et co. en sont venus à définir la musique pour eux-mêmes; dans un contexte d'amitié et de partage d'histoires. Vivre pour ces moments éphémères où quelqu'un en vient à comprendre un autre par son inspiration, une manière d'ouvrir les portes et de les laisser ouvertes, là où les tapis usés ramassent la poussière de ceux qui y sont passés, laissant leurs chansons dans des mains reconnaissantes.