From the eavesdropping fauna of Javier Fuentes:
An autumn sunset peers in through the windows and onto the stable of instruments set out by the fire. Forest hymns cut through the rustling hush of the mountains as the repeating patterns entrance the eavesdropping fauna. The skin of each drum trembles as the wind outside picks ups strength, carrying nature’s debris to resting places amongst shards of glass and discarded cans. Conversing notes stay deep in their discussion as they weave together an acoustic drone with patience and virtuosity. Seasons elapse into the subconscious without notice. No need to look outside, the cycle will run its course.
De la faune discrète de Javier Fuentes: (Traduit par le spleen saisonnier de Virginie Langlois)
Le soleil couchant d’automne perce à travers les carreaux et se reflète sur les instruments disposés près du feu. Les hymnes de la forêt transpercent le murmure silencieux des montagnes alors que les motifs récurrents ravissent la faune venue écouter discrètement. La peau de chaque tambour tremble à mesure que dehors le vent se renforce, transportant les débris de la nature vers des aires de repos au beau milieu des tessons de verre et des vieilles boîtes de conserve. Le dialogue des notes se poursuit et, avec patience et virtuosité, celles-ci se mettent à tisser un drone acoustique. Sans prévenir, les saisons s’écoulent dans le subconscient. Inutile de regarder à l’extérieur, le cycle suivra son cours.