From the swamp magic of Alison Lang:
This time of year, as winter approaches, as the days lurch into longer, darker, heavier nights, it can be hard to keep your head up. It can be hard to care. Deep from the land of swamp magic come the Mouthbreathers, with nine joyful tunes that will worm their way into the sour core of your heart. These guys are preternaturally wise and yet sweetly raw, with a warm vitality thrumming beneath the surface. The lyrics are funny and friendly and wayyy too smart, and each song snaps like a whip, peppered with crunchy guitars and oddly heartfelt bon mots. It’s true, as singer/wordsmith Lucy Niles confesses on “Bender”, that some of us prefer songs about stuff, but it’s the deceptively simple stuff that feels like it matters — getting a crush and being a goof, loving your small town, yet dying to get out, getting baked and talking too much about your feels. The band says all of this is fine, and you will be fine. So stay here. Sit longer. Cherish the sweet, warming glow.
Du marais magique de Alison Lang: (Traduit par le solstice de Catherine Gaucher)
En cette période de l’année, comme l’hiver approche, les journées se transforment en nuits plus longues, plus sombres, plus lourdes et il peut être difficile de garder le moral. Il peut être difficile de se soucier de quelque chose. De la terre lointaine du marais magique nous arrive Mouthbreathers avec neuf joyeuses chansons qui se faufileront droit vers le noyau aigre de votre cœur. Ces gars sont prématurément sages, encore doucement bruts et possèdent une vibrante et chaleureuse vitalité. Leurs paroles sont drôles, amicales et beaaaaucoup trop intelligentes. Claquant comme le fouet, chacune de leurs chansons est parsemée de guitares croustillantes et de bons mots étrangement sincères. Il est vrai, comme l’avoue la chanteuse/parolière Lucy Niles sur « Bender », que certains d’entre nous préfèrent les chansons qui racontent quelque chose, mais ce sont les petites choses en apparence si simple qui finissent par nous parler le plus — tomber en amour et faire l’imbécile, aimer son patelin tout en rêvant de partir, se défoncer et parler trop de ses sentiments. Le groupe nous assure que tout cela est très bien, et que nous aussi nous irons bien. Alors restez ici. Installez-vous. Chérissez cette lueur, douce et chaleureuse.