From the tonal geography of Joshua Robinson:
Canada’s East Coast is the proverbial breeding ground for music born in basement bedrooms scarred by the Atlantic’s erosive salty air, sleepy skins cracked and hardened by freezing rain. In the same way that the Maritime environment marks the exteriors of its inhabitants, the locales’ expressive climate is also marked by unique idiosyncrasies. Lo-fi tape hiss and minimalist production are the marks of Nova Scotia’s indie enclave, and Halifax’s The Everywheres are an embodiment of the province’s tonal geography. Slow Friends exudes an analog warmth, painting the seasons in the shades of comfort found between bodies packed into small basements for the sake of experiencing something akin to the Bay of Fundy’s high tide.
De la géographie tonale de Joshua Robinson: (Traduit par les marées changeantes d’Andréanne Dion)
La côte est du Canada est un terreau fertile pour la musique conçue dans des chambres de sous-sols, marquée par l’air salé érosif de l’Atlantique, et les peaux endormies fendues et endurcies par la pluie glacée. Tout comme l’environnement des Maritimes marque l’aspect extérieur de ses habitants, leur climat expressif est aussi composé de particularités uniques. Le sifflement lo-fi des cassettes et la production minimaliste sont les signes distinctifs de l’enclave indie de la Nouvelle-Écosse, et le groupe d’Halifax The Everywheres est l’incarnation de la géographie tonale de la province. Slow Friends suinte une chaleur analogique, colorant les saisons avec les teintes réconfortantes que l’on retrouve entre les corps qui remplissent des sous-sols minuscules pour vivre quelque chose qui s’apparente à la marée haute dans la baie de Fundy.