From the distinct melancholy of Benjamin Anderson:
The Everywheres have been busy, with their freshman and sophomore albums both released in 2013. Each has the potency to put even the most sullen of listeners into a psychotropic trance, tongue lolling and head banging (albeit in slow-motion). With HABITUALISM, the Halifax-based four piece show consistency, sticking with sleepy vocals courtesy of Samuel Hill, shimmering guitar leads, and meditative drumming. While on the surface the album appears to be unrelentingly effulgent, further inspection reveals a distinct melancholy seeping through. It’s a reminder that lazy summer days filled with sunburns, ferry rides, and second hand highs turn into chilly summer nights (and you forgot your sweater on the ferry).
De la mélancolie distincte de Benjamin Anderson: (Traduit par le retour à la normale de Louis-Félix Pellerin)
The Everywheres étaient bien occupés récemment avec leur premier et deuxième albums tous deux sortis en 2013. Les deux ont le potentiel de mettre le plus maussade des auditeurs dans une transe psychotropique, la langue pendante et la tête en plein headbang (au ralenti, toutefois). Avec HABITUALISM, le quatuor de Halifax se montre cohérent et s’en tient aux paroles endormies de Samuel Hill, à une guitare d’avant-plan éclatante et à une batterie méditative. Bien qu’à première vue l’album semble s’acharner dans sa radiance, un second regard révèle une mélancolie distincte qui s’infiltre. Celle-ci sert à nous rappeler que ces jours d’été bien relax remplis de coups de soleil, de balades en traversier et de délires d’occasion se transforment en fraîches nuits d’été (et que vous avez oublié votre veste sur le traversier).