From the eternal void of Griffin Martell:
The debut album from Torontonian black metal wizards Thantifaxath is as easily digested as a near-death experience. With every depraved howl and rhythmic contortion, the anonymous three-piece hurl the listener headlong towards eternity’s void. As the paralyzing sense of one’s finitude looms ever-larger, the Dark Mother rears her head, beckoning with a bloody tongue. What follows is a searing blur of rapturous agony. Now left bodiless and forlorn, the soul seeks refuge in an ocean of wisdom left to dry up long ago. This is the culmination of every nervous glance, every humiliation, every trial of humanity. Perhaps it is not a fear of the end that perpetuates our anxieties but a fear that the end will not come soon enough.
Du néant éternel de Griffin Martell: (Traduit par les limbes volubiles de Louis-Félix Pellerin)
Thantifaxath, le premier album des magiciens black-metalleux torontois, est aussi agréable pour l’estomac que de frôler la mort. Avec chaque hurlement dépravé et chaque contorsion rythmique, ce trio anonyme projette l’auditeur tête première vers le néant de l’éternité. Alors que cette paralysante réalisation que la fin est imminente devient de plus en plus palpable, la Mère Sombre fait son entrée et séduit de sa langue ensanglantée. S’ensuit un flash brûlant d’exquise agonie. Laissée sans joie ni enveloppe corporelle, l’âme se réfugie dans un océan de sagesse asséché depuis longtemps. Ceci est la culmination de chaque regard nerveux, chaque humiliation, chaque épreuve à laquelle on a dû faire face. Peut-être que ce n’est pas une peur de la fin qui perpétue nos anxiétés, mais bien la peur que celle-ci ne vienne pas assez vite.
Thantifaxath - Gasping in Darkness
Thantifaxath - The Bright White Nothing at the End of the Tunnel