From the core vidal of Rolf Carlos:
Tamara Filyavich’s audio collage “Return Fire” invites you to ponder that grim question: “Mom, what will happen to me if I die in a foreign land?” Radio transmissions, granulated synthesizers, and gorgeous Ukrainian choral music exchange gunshots from the bloodied trenches of your temporal lobe. The 17-minute piece introduces itself with ghostly samples of “Plyve Kacha” — a mournful Ukrainian folk song revived in light of recent conflicts — and slowly descends into the gutted cries of haunting synthesizers. Eventually, shots of crushed and hacked arpeggios fire from the ether, piercing your ear drum, as they might your torso; you fall on unfamiliar soil, curse your fortune, the absurdity of vengeance, and think of your mother as the sounds of return fire slowly dim: “My dearest child, you will be buried by other people.”Du coeur vidal de Rolf Carlos: (Traduit par le lobe sanguinolent de Mathieu Bédard)
Le collage sonore de Tamara Filyavich, « Return Fire », vous invite à réfléchir à cette sinistre question : « Maman, qu’est-ce qui va m’arriver si je meurs dans un pays étranger? » Des transmissions radio, des synthétiseurs granuleux et de la magnifique musique chorale ukrainienne s’échangent des coups de feu entre les tranchées sanguinolentes de votre lobe temporal. La pièce de 17 minutes s’ouvre sur des échantillons fantomatiques de « Plyve Kacha » — une chanson funèbre du folklore ukrainien, ressuscitée à la lumière des conflits récents — puis décline lentement en des pleurs évidés venus de synthétiseurs entêtants. Éventuellement, des salves d’arpèges broyés, charcutés sont tirées de l’éther, perçant votre tympan comme ils perceraient votre torse; vous tombez sur un sol inconnu, maudissez votre sort, ainsi que l’absurdité de la vengeance, puis pensez à votre mère tandis que le son des tirs de riposte s’affaiblissent peu à peu: « Mon très cher enfant, tu seras enterré par d’autres gens. »