From the magical memory of Josefa Cameron:
Skinny Kids gracefully wander down the well trodden path of reverb-soaked surf rock. The band’s self-titled cassette kicks of with “Small Room,” a song caked with a similar catchy coolness to The Allah-las’ “Catamaran”. A West Coast vibe pervades all six songs, seeping through the drowsy vocals, simple drum beats, and groovy basslines until it drowns out any non-surfy influence, if there ever was one in the first place. The Vancouver trio has mastered a steadiness of effortless style through their stoner ease and sweaty basement sing-a-long melodies. The innocently naughty “All Gold” wraps up the album with an anthemic sound like Pangea’s “Badillac.” With guitar riffs hailing (influentially) from the Dirty South and a head-sticking vocal hook, Skinny Kids cleverly leave the listener wanting more.
Des souvenances magiques de Josefa Cameron: (Traduit par Aliké Harel)
Skinny Kids avance avec grâce dans l’allée plutôt fréquentée du surf rock généreux en reverb. L’album éponyme s’élance avec « Small Room », une chanson nappée d’une envoûtante fraîcheur à la « Catamaran » de The Allah-las’. Une goutte de la côte Ouest traverse les six pistes; l’infiltration de voix somnolentes et de percussion simpliste s’écoule dans le ruissellement de la basse, jusqu’à ce que toute influence non surfiste, éventuellement présente, soit submergée. Le trio de Vancouver est passé maître dans l’art de conserver son style sans y mettre le moindre effort grâce à ses chansonnettes interprétées avec une indolence d’enivré depuis un sous-sol qui sent la sueur. Innocent mais aguichant, « All Gold » conclut l’album avec un son solennel rappelant « Badillac » de Pangea. À l’aide de riffs de guitare stridents (et influents) de Dirty South et d’une voix accrocheuse, Skinny Kids charme avec adresse l’auditeur qui ne peut qu’en redemander.