From the speeding Chevy of Jesse Locke:
For my money, this is hands down the dig of the year! Hamilton’s hallowed heroes of electrified proto-punk have one of the sparsest discographies known to man, so an EP of previously unheard songs from their ’70s halcyon days is a gift from the spaceways.
Dates, line-ups and fidelities vary throughout these four tunes, but this is Simply Saucer in relatively restrained live action mode, not the Sister Ray-damaged Jackson Square epics heard on side two of Cyborgs Revisited. The title track (1977) churns and chugs like “I Fought The Law” covered by actual criminals, as frontman Edgar Breau froths with a mouth full of gravel. “Oh So Much” (1975) slows down the carousel for a jangly jaunt that sounds like the Kinks fronted by Lou at his semi-sweetest, ending with a flatline yee haw. “Give It Away” (1976) knocks on the doors of never never land with some questions (from the liners: If it’s a slide gtr it’s Alex Pollington, if it’s just electric gtr it’s Steve Park) but it’s fine six-string wrangling no matter whose hands are behind it. “Oh What You Say” (1978) is the lowest-fi of the bunch (and presumably taken from a live show), but also possibly the catchiest, with wall-of-hair backing vocals from the band’s lifer bassist Kevin Christoff over a driving tune with its boot on the gas. Quintessential and essential.
Heads owe a debt to Chicago’s great record shop/label/vintage video arcade Logan Hardware and Steve Krakow of Galactic Zoo Dossier for making this grip a reality. The narration from Breau introducing each side and wacky packaging of a 7” screwed inside a frisbee (flying saucer — get it?) are the cherries on top of a sundae 40 years in the making. Amazingly, this is just the tip of the ice floe, as the same camp is set to deliver a monster double LP (!!!) of unreleased Saucer songs in the near future. A match made in space…
De la Chevy qui file à toute allure de Jesse Locke: (Traduit par les mots inédits de Julie Forget)
Selon moi, ce EP est sans conteste le meilleur de l’année ! Les parutions connues des héros hamiltoniens bénis du proto-punk électrisé sont des plus rares, donc un disque des chansons jamais entendues de leurs jours heureux des années 70 est un cadeau venu de l’espace.
Les dates, formations et loyautés varient dans ces quatre morceaux, mais c’est Simply Saucer dans un mode actif live relativement restreint et non pas les chansons épiques de Jackson Square discréditées de « Sister Ray » de la face deux de Cyborgs Revisited. La chanson-titre (1977) bouillonne et souffle comme « I Fought The Law » reprise par de vrais criminels, le leader Edgar Breau bavant, la bouche remplie de gravier. « Oh So Much » (1975) ralentit le manège avec une ballade cliquetante qui sonne comme les Kinks avec Lou à son presque plus agréable comme chanteur, terminant avec un yee haw stagnant. « Give It Away » (1976) frappe à la porte d’un pays imaginaire à certains égards (des lignes : « If it’s a slide gtr it’s Alex Pollington, if it’s just electric gtr it’s Steve Park » (« Si c’est une guitare jouée en slide, c’est Alex Pollington, si c’est juste une guitare électrique, c’est Steve Park. »)), mais c’est une bonne dispute de guitares à six cordes peu importe qui la joue. « Oh What You Say » (1978) est le plus lo-fi des morceaux (et sans doute pris d’une performance live), mais aussi le plus accrocheur, avec des accompagnements vocaux du bassiste à vie Kevin Christoff qui tapissent les murs de cheveux, sur une chanson énergique qui enfonce la pédale de gaz. Typique et essentiel.
Les avis en doivent une à la grande salle de jeux vidéo antiques et magasin/maison de disques de Chicago, Logan Hardware, et à Steve Krakow de Galactic Zoo Dossier pour avoir donné vie à cette rare parution. La narration de Breau au début de chaque face et l’emballage farfelu d’un 7’’ inséré dans un frisbee (« flying saucer » (soucoupe volante) — vous voyez ?) sont les cerises sur le sundae qui a mis 40 ans à se réaliser. Étonnamment, ce n’est que la partie visible du iceberg, puisque le même clan prévoit sortir un LP double (!!!) monstre de chansons inédites de Saucer dans un avenir rapproché. Un match joué dans l’espace…