- Sightlines
- Our Demands
- (Alarum Records)
- Vancouver, BC
- ::web/sounds::
From the frustrated shotgun calls of Kyle Valade:
Kicking the nostalgia up to 11, Sightlines’ Our Demands is a cover of The New Fever released on a 3.5” floppy disk. For the uninitiated, The New Fever was a project manned by Vancouver producer and local legend Jesse Gander of D.B.S., a band that was active at a time when “floppies” were only slightly less obsolete.
It’s easy to focus on the back story of this release, but the actual content rocks pretty hard in its own right. I like this one-song disk a lot, partly because 21% of it is essentially a drum solo where Chris Martell sounds like he’s trying to force his stick through his snare. The rest is Eric Axen reminding you (or implanting memories) of how cool you used to be, and the fun you had going to shows, driving around the city with your friends, and not giving a fuck. In the end, the song slows down to let you savour the last few moments of briefly resurrected ‘90s sincerity.
Des appels à shotgun frustrés de Kyle Valade: (Traduit mélancoliquement par David Kohler)
On pousse la nostalgie à 11, Sightlines’ Our Demands est une reprise de The New Fever sorti en disquette. Pour les non-initiés, The New Fever était un projet dirigé par le producteur vancouvérois et légende locale Jesse Gander de D.B.S., un groupe qui était actif à une époque où les disquettes étaient un tout petit peu moins obsolètes.
Il est facile de se focaliser sur les antécédents de cette version, mais son contenu en soi casse la baraque. J’aime beaucoup cette chanson-disquette, en partie car 21 % consiste essentiellement en un solo de batterie où Chris Martell semble être en train d’essayer de faire passer ses baguettes au travers de sa caisse claire. Le reste, c’est Eric Axen qui te rappelle (ou t’en implante le souvenir) comment tu étais cool avant et le plaisir que tu avais à aller en concert, à rouler en ville avec tes potes, et à n’en avoir jamais rien à foutre. À la fin, la chanson ralentit pour te laisser savourer les derniers moments de la sincérité des années 90, si brièvement ressuscitée.