From the lobbed irises of Joshua Robinson:
This vibration. Brains, fevered. Resonance, numbing and spritely. We caper to a feel, rather than to a sound, while the surge is coloured in the tapestries of a dronery far too anomalous to recognize as being ours. Gyrating lungs; pyres in the sky, and the light in your eyes. When beauty both in sight and sound mixes, to turn away is be stunted. We see with our ears. Finger paintings coloured by sound, and heard as pigment. How fortunate we are to change one for the other: ears as eyes; lobbed irises. Everything at once; these dreams, they are.
Des iris à lobes de Joshua Robinson: (Traduit par Julie Mayer)
Cette vibration. Des cerveaux, enfiévrés. Une résonance pleine d’esprit qui engourdit. Nous gambadons sous l’effet d’une sensation, plutôt que d’un son, tandis qu’une vague est colorée dans les tapisseries d’une dronerie bien trop anomale pour la reconnaître comme étant la nôtre. Des poumons tournoyants, des bûchers dans le ciel et la lumière dans tes yeux. Quand la beauté de la vision et celle du son s’entremêlent, s’en détourner revient à être attardé. Nous voyons avec nos oreilles. Les peintures à doigts colorées par le bruit se font entendre à titre de pigment. Quelle chance nous avons de pouvoir changer un sens par un autre : les oreilles en guise d’yeux, des iris à lobes. Tout en même temps; ces rêves le sont.