From the spectral presence of Alexander Moskos:
Remember about ten years ago when taking risks wasn’t so rare as to constitute an event like it is now? (1) Welcome to 2003, and here’s Sam Shalabi and his erstwhile record label Alien8 taking a huge risk on strange music. Thank Cheeerist! We kind of lost that facility in Montreal at some point in the last few years. Maybe it’s the landscape of Modo furniture showrooms. All contained within Osama: Bursts of chiming FM synth over guitar sprawl, tap dancing, percussion overdubs, odd spoken sections, sounds of bawling and whipping intercut with Sam in discussion with Leila Pourtavaf (2), blundering chug rock, a juxtaposed pastiche editing style, gorgeous vocal arrangements, Walter Benjamin quotes and a general head-scratcher of an approach. Anyone remember The Donkeys? (3) The album’s title comes from Sam Shalabi’s given first name. Immediately post-9/11 Sam and the million other Osamas in the world found themselves sharing a name with a spectral presence invested with unspeakable evil, watching itself on TV. In a statement on the Alien8 website, Sam says that Osama fails as a protest record about Arabophobia, and thank heavens for that; protest records as a genre tend to reek. There’s a minor RIO (4) vibe but I’d almost say Osama comes closer to the Temptations’ Sky’s The Limit (5) or, even further along, Metallica and Lou’s brilliant Lulu. Hell, there’s even the Mayor of Mile End Billy Mavreas (6) doing his best Doggerel Bank “Skillicorn Dances” (7) impersonation. Anyhoots, if it were up to me they’d give this record the Polaris prize every year and one to Alien8 for straight trucking as well. Oh, and “Do you have a mandate?” Get it here: http://www.alien8recordings.com/releases/osamaSam Shalabi - Shitmobil, U.S.A. (Adam Frank and Sam Shalabi)
Sam Shalabi - The Wherewithalll
De la présence spectrale d’Alexander Moskos: (Traduit par le prénom de Maya Keshav)
Tu te souviens il y a une dizaine d’ans quand la prise de risque n’était pas assez rare pour constituer un événement, comme elle l’est maintenant? (1) Bienvenue à 2003, et voici Sam Shalabi et son étiquette de jadi Alien8 qui prennent un énorme risque avec la musique bizarre. Merci, Cheeerist! On a perdu cet établissement je ne sais quand exactement, il y a quelques ans. Peut-être que c’est maintenant le paysage de salles d’exposition pour les meubles Modo. Osama comprend tout ça: Les éclats de synthé FM carillonnant sur l’étendue de guitare, les claquettes, les overdubs de percussions, les parties parlées bizarres, les sons du braillement et du fouettage entrecoupés de Sam discutant avec Leila Pourtavaf (2), le chug rock maladroit, un style de révision de pastiche juxtaposé, les beaux arrangements du chant, les citations de Walter Benjamin, et une approche assez déconcertant. Quelqu’un se souvient de The Donkeys? (3) Le titre de l’album vient du prénom original de Sam Shalabi. Immédiatement après 9/11 Sam et les millions autres Osamas du monde se sont retrouvés partageant un nom avec une présence spectrale à laquelle on a conféré un mal atroce, qui se regardait à la télé. Dans une déclaration sur le site-web d’Alien8, Sam dit qu’Osama ne réussit pas à être un album de protestation, et dieu merci pour ça; les albums de protestations en tant que genre a tendance à puer. Il y a de petites ondes de RIO (4) mais je dirais qu’Osama s’approche plutôt à Sky’s The Limit (5) de Temptations, ou, même plus loin, le Lulu brillant de Metallica et Lou. Merde, il y a même le maire de Mile End Billy Mavreas (6) qui fait sa meilleure reprise de “Skillicorn Dances” (7) de Doggerel Bank. Bref, si c’était ma décision, ils donneraient un prix Polaris à cet album chaque année et un autre à Alien8 en plus. Oh, et “Vous avez un mandat?” Achetez-le ici: http://www.alien8recordings.com/releases/osamaSam Shalabi - Shitmobil, U.S.A. (Adam Frank and Sam Shalabi)
Sam Shalabi - The Wherewithalll