From the personal recountings of Kevin Hainey:
…and then, from out behind the dark gathering clouds, we were given this brilliantly long-form, strikingly personal and emotionally involving surrealistic double-cassette, kaleidoscopically blending world-wise field recordings, poetic monologues about sex, drugs and mysteries, and densely sweet psychedelic experimental bliss from Sam Shalabi’s seemingly bottomless vaults. The listener is immersed in a wide array of deeply musical explorations which flow into, out of and through one another like a mind lucid with travel, clarity and expansion, meditation and thought thought thought… Perhaps the best Sam Shalabi release I’ve ever heard, and certainly a landmark album in its own right, Mindlessness was recorded sporadically from 2003-2011 and mixed in Cairo sometime more recently. Its vision is best compared to Luc Ferrari’s experiments, but also such audio verite releases as the first album by godspeed you black emperor (albeit, being stretched and quartered on some medieval torture table), or dare I say Neil Young’s Journey Through The Past, only without any of the rock songs or ’70s commercial pomp. What’s left is a pure expression in moving audio verite sound and third ear listening, a personalized impression of Cairo with tripped out lenses and psychedelic filters to spare. Get ready for a long, strange trip, with a lot of “What”s along the way. Fans of contrabass marathons, street performances where there’s livestock running around, and gritty spoken word about things that matter to those who care, listen up to Mindlessness, and let yourself go.En direct des mémoires personnelles de Kevin Hainey: (Traduit par Peter Particule)
Puis, du tréfonds des nuages se rassemblant au loin, nous fut donné cette double cassette surréaliste, brillante dans sa longueur, étonnamment personnelle et émotionnellement engageante, mélangeant tel un kaléidoscope des enregistrements sur le terrain en prise directe avec le monde, des monologues poétiques impliquant sexe, drogue et mystère, et une douce et dense béatitude psychédélique des chambres fortes apparemment sans fond de Sam Shalabi’s. L’auditeur est enseveli dans une large série de profondes explorations musicales qui coulent à l’intérieur, à l’extérieur et au travers d’entre elles comme un esprit lucide au fil du voyage, clair et en expansion, méditatif comme une pensée, pensée, pensée… Peut-être la meilleure sortie de Sam Shalabi que j’ai pu entendre, et certainement un album marquant qui a tout pour se le permettre, Mindlessness a été enregistré sporadiquement entre 2003 et 2011, et mixé au Caire plus récemment. Sa vision pourrait être comparée aux expériences de Luc Ferrari, mais aussi à une vérité audio telle que le premier album de godspeed you black emperor (bien qu’étirée et écartelée sur un chevalet de torture médiévale) ou encore, oserais-je, à Journey Through The Past de Neil Young, mais sans aucune des chansons rock ou des pompes commerciales des années 70. Il ne reste alors que la pure expression de l’émotion audio dans la vérité du son, l’écoute intuitive, avec la troisième oreille, une impression personnalisée du Caire à travers des verres optiques trippés et assez de filtres psychédéliques pour tout le monde. Tenez-vous prêts pour un long voyage étrange, avec de nombreux points d’interrogation tout au long du chemin. Fans des marathons de contrebasse, des performances de rue au milieu du bétail, et de spoken word graveleux qui importe pour ceux qui s’en soucient, plongez dans Mindlessness, et laissez vous aller.