From the blooming gasmasks of Alison Lang:
If the world was right, all teenage girls would be listening to Rattail. Sonically, this clutch of Torontonian dreamers bears passing resemblance to certain excellent dream-poppers and shoegaze babes. All three bands excel at ethereal darkish rock, making songs that explode in the body like cloudy, pretty bubbles of viscera. Rattail's sound is distinguished by Jasmyn Burke, whose voice falls somewhere in the ether between between Ruth Brown and Exene Cervenka. She keens, she wails, she snarls, she sounds like a baby or an regal dame or a monster. She observes her world with a detachment that is equally cynical and curious and it sounds great. To me, Rattail embodies the contradictions of growing older - the coolness, the calmness, the swirling confusion, the fucked-up sense of wondering.Des masques à gaz en fleur d’Alison Lang: (Traduit l’émerveillement loufoque de Maya Keshav)
Si le monde irait bien, toutes les adolescentes écouteraient Rattail. Soniquement, ce gang de rêveurs Torontoniens ressemble plus ou moins à certains rêve-poppeurs et aux belles de shoegaze. Tous les trois groupes excellent dans le rock délicat et noirâtre, en créant les chansons qui explosent dans le corps comme les belles bulles troubles d’entrailles. Le son de Rattail devient unique grâce à Jasmyn Burke, la voix de laquelle est quelque part dans le vide entre Ruth Brown et Exene Cervenka. Elle gémit, elle hurle, elle gronde, elle a l’air d’un bébé ou une dame royale ou un monstre. Elle observe son monde avec un détachement qui est aussi cynique qu’il est curieux et qui a l’air génial. Selon moi, Rattail incarne les contradictions de devenir adulte: la coolitude, la tranquillité, la confusion tourbillonnante, et la sensation loufoque d’émerveillement.