From the lurid temporality of Joshua Robinson:
Immutable youth. Vexing, cursive, immutable youth. This cementation of the present in past is a folly cast in the bright nostalgic fragments and loose ends of migratory missives; locked are we to those blurry nights, to the day’s shadow reaching back into its brighter yesterdays.
Prom’s Daniel Wilson and Sufian Malik profess a solace that seems unendingly contingent on the prevalence of their programmed melancholy, as if drawn by some lurid temporality to exist forever at the boundary between the then and the now; a harrowing selflessness cast in the dwindling vestige of having been the one to stay, victim to the hanging on; victim to folly cubs rummaging through the thick cardboard boxes that we hide in the back of our minds, teeth gnawing and claws tearing at our harboured past.
If only our days were endless and unnumbered. If only our arms-length could be measured in backwards-reaching-years. We’d be forever immutable; spring’s training of the tirelessly tempered.
De la temporalité macabre de Joshua Robinson: (Traduit par le fatum flou de Nicolas Coutlée)
Jeunesse immuable. Jeunesse immuable, tourmentée et cursive. Cette cimentation du présent en passé n’est que délire réfléchi sur les fragments nostalgiques scintillants et les missives migratoires inachevées; prisonniers que nous sommes de ces nuits confuses, de l’ombre du jour qui retourne à ce passé toujours plus beau.
Prom, composé de Daniel Wilson et Sufian Malik, procure un réconfort intrinsèquement lié à l’omnipotence de leur mélancolie calculée, ancré éternellement par quelque temporalité macabre à la frontière du jadis et du maintenant; déchirante abnégation s’enracinant dans la reconnaissance chancelante d’être le seul rescapé, victime d’être demeuré; victime de la folie des chiots farfouillant dans les boîtes de carton cachées dans le fond de nos esprits, mâchouillant et déchiquetant notre passé préservé.
Si seulement nos jours n’étaient pas comptés. Si seulement notre promiscuité perdue pouvait être calculée à rebours. Alors nous serions pour toujours immuables; entraînement printanier pour ceux et celles à l’humeur inlassable.