From the turmoiled talons of Alanna Yaraskavitch:
Howled chants hypnotize, rotting into feedback frequencies of confusion. Is the incessant pounding real or just inside your head? It doesn’t matter — anger always takes the bait. Childhood shame rises out the chest, twists for air and collapses into decay upon the expulsion, a doom spit nightmare of desperate delirium. Memories snap their teeth before going in for another bite, proving cerebral hysteria breeds from the inside out. Death may be a terror, but modern life is war.
Des serres tourmentées d’Alanna Yaraskavitch: (Traduit par Jessica Grenier)
Des chants hurlés, hypnotisants, qui se décomposent en des fréquences confuses de feedback. Et ce martèlement incessant, il est réel ou juste dans ma tête? Ça ne changerait rien – la colère réagit toujours. De vieilles hontes d’enfance sortent des poitrines, serpentant en cherchant de l’air avant de se transformer en pourriture une fois expulsées : le tragique crachat cauchemardesque d’un délire désespéré. Les souvenirs font claquer leurs mâchoires avant d’arracher une autre bouchée, preuve que l’hystérie cérébrale nait de l’intérieur. La mort soulève peut-être la terreur, mais la vie moderne, c’est la guerre.