From the splintered mind of Laura Stanley:
Our hearts once beat together. Their united sound displaced the loneliness that lived inside me for so long. But now, the loneliness has returned and I hear the ghosts of our former life: our fights, our joy, your favourite jazz record, the clatter of our dishes, the static from the TV when we forgot to pay our cable bill. In Frag, Montreal’s Philippe Vandal summons distant discordance with forgotten feelings. Like us, these memories are fragmented and atonal. Together they sound as fearful of the future as I am.
De l’esprit fragmenté de Laura Stanley: (Traduit par la mentalité capricieuse de Louis-Félix de Chevigny)
Nos cœurs ont autrefois battu à l’unisson. Ce battement synchronisé a repoussé la solitude qui vivait en moi depuis si longtemps. Maintenant, elle est de retour et je peux entendre les spectres de notre vie d’auparavant : nos chicanes, notre joie, ton disque de jazz favori, le bruit de nos assiettes, les parasites de notre télé la fois où nous avions oublié de payer notre facture de câble. Dans Frag, le Montréalais Philippe Vandal invoque, par des sentiments oubliés, une discordance lointaine. Comme nous, ces souvenirs sont fragmentés et atonaux. En les écoutant, on pourrait penser qu’ils sont aussi effrayés par le futur que je le suis.