From the rollicking swagger of Kevin Hainey:
There’s something spreading all over Canada and it’s shaking the people it reaches down to their Liberally conditioned, usually motionless cores; a solid black record with a purely white sensation bursting out of it in five tall, arresting letters demanding — PANIC. The music is just as jarring, all leggy riffs sprinting their minimal feet forever fast forward as the keys and theremin twist and writhe around them like fingers with rings on them, and arms flailing behind them. This is post-punk played so pure you could consider it more suitably labelled a pre-punk homage; these five guys are channelling Rocket From The Tombs over Pere Ubu, The Sonics over The Mummies, The Seeds and The Stooges over The Hives and The Strokes… You get the picture. PANIC like it pure, but that’s always the wonderful and alarming way frontman Simon Oates has played it, from his recent days leading No No Zero, to his years with The Exploders, and his illustrious low-down, dirty time with The Starkweather Fix (called Starkweather before that). I’ll never forget Starkweather nailing me to the wall of The Eclipse in Oshawa with my first taste of post-punk’s raw power in all its amplified glory, back when I was barely a teenage kid still discovering what punk was. Oates is crafting a Starkweather multi-LP set of timeless archival material for the ages, but in the meantime, you can consider PANIC a current address of the state worth heeding.Depuis le joyeux fanfaron de Kevin Hainey: (Traduit par Jan Karza)
Il y a quelque chose qui se propage partout au Canada et qui agite les gens en les atteignant profondément à leur centre généreusement conditionné et généralement immobile; un enregistrement solide et noir avec une sensation purement blanche et éclatante muni de grandes lettres saisissantes exigeant la présence de– PANIC. La musique est aussi discordante, avec les refrains tout en jambes courant plus vite de leurs petits pieds toujours en accélérés, que les touches et la tournure qu’apporte le Thérémine en se contorsionnant et se tortillant autour d’elles comme des doigts portant des anneaux et des bras qui s’agitent derrière elles. C’est du postpunk joué d’une façon si pure qu’il devrait être classé comme un hommage au prépunk; ces cinq gars canalisent davantage Rocket From The Tombs que Pere Ubu, The Sonics plus que The Mummies, The Seeds et The Stooges plus que The Hives et The Strokes… Vous voyez le genre, PANIC adore la pureté, mais c’est toujours la seule façon, alarmante et merveilleuse, dont le leader Simon Oates veut la jouer depuis ses plus récents jours lorsqu’il dirigeait No No Zero, jusqu’à ses années avec The Exploders, et ses illustre moments sales et mesquins avec The Starkweather Fix (mieux connu sous le nom de Starkweather). Je ne vais jamais oublier comment Starkweather m’a cloué au mur de l’Eclipse à Oshawa avec mon baptême du pouvoir brut du postpunk dans toute sa gloire amplifiée, à l’époque où je n’étais qu’un jeune ado encore en train de découvrir ce qu’était le punk. Oates réalise, à la manière de Starkweather, un microsillon hétéroclite intemporel faisant matière d’archives, mais en attendant, vous pouvez considérer PANIC comme étant une adresse courante de l’État qui vaut la peine d’être écouté attentivement.