From the earnest appetite of Moshe Rozenberg:
Most artists beat around a theme with deliberate, cryptic poetry. Pachamama revolt in plain language, preventing any contortion of their lyrical disposition: a love for mother nature and distaste for humankind’s self-destructive, self-serving bearings. The duo of Brandon Valdivia and Alexandra Mackenzie address these issues with synergetic vocals that call and respond unity. Their lyrical repetition on opener “A Dream A Belief” reflects an earnest appetite for change and the subsequent frustration. They hammer mantra after mantra into the ground, anchoring root architecture and divulging their environmental loyalty. On “Garbage”, Valdivia and Mackenzie let out a wonderful vocal harmony with the phrase “twenty thousand faces of the displaced workers.” In this parallel moment, Pachamama manage to set their heavy themes to thoughtful, delicate melody; these balanced bits are their finest. Sonically, theirs is an amalgamation of layered drums, vocals, flutes and miscellaneous percussive samples pleasantly manipulated beyond recognition. They blend New Age meditative qualities with a spirit reminiscent of Reggae in its political consciousness and outright criticism of prevalent wrongdoings. For me, songs like “At What Cost” are the best blend: stick clicks, dingy kalimba and thunderous auxiliary drumwork communicating strength with brute intensity.
De l’appétit sincère de Moshe Rozenberg: (Traduit par le langage clair de Hugo Hyart)
La plupart des artistes tournent autour d’un même thème en le rabâchant avec la même poésie délibérément cryptique. Pachamama se révolte en langage clair, en prémunissant leurs paroles de toutes contorsions : un amour de mère Nature couplé d’un dégoût pour les comportements autodestructeurs et égoïstes de l’être humain. Brandon Valdivia et Alexandra Mackenzie abordent ces problèmes avec des voix en synergie qui appellent et se mettent à l’unisson. Les vers répétés sur « A Dream A Belief », le morceau d’ouverture, reflètent un appétit sincère pour le changement et aussi la frustration qui en découle. Mantra après mantra, le duo martèle le sol pour y ancrer ses racines et mettre au grand jour sa loyauté environnementale. Sur « Garbage », Valdivia et Mackenzie déploient une harmonie vocale merveilleuse en entonnant « twenty thousand faces of the displaced workers » (vingt mille visages de travailleurs déplacés). Parallèlement, Pachamama parvient à poser ses thèmes graves sur des mélodies délicates; ces moments de pur équilibre comptent parmi leurs meilleurs. Leur musique est un amalgame de couches de batterie, de voix, de flûtes et de divers échantillons percussifs manipulés avec ludisme et rendus méconnaissables. Les qualités méditatives du New Age se fondent ici avec la conscience politique du Reggae et sa critique sans concession à l’égard des malversations qui prévalent. Pour moi, des chansons comme « At What Cost » incarnent le meilleur des mélanges : claquements de baguettes, kalimba défraichi et percussions auxiliaires tonitruantes communiquent leur force avec une intensité brute.