From the junk drawer of Katie Jensen:
A messy bedroom, a bitten nail gnawed down to the half moon. Fragments of receipts crushed into origami. Scattered crumbs forming pointillistic portraits in unflattering nudes and terracottas. Half-finished journals scrawled with cryptically chronicled entries, buried between mattresses; the memories poked into squishy folds of grey matter.
Discordant, angular guitars kick sheets off the bed, scattering beach sand. Crooning, pastiched vocals quaver into a warped mirror. It throws back a grinning doppleganger dancing within a flimsy cage of glass and plywood.
Saucy drums interrupt the poorly-attended pity party like a mother knocking on the door. They won’t go away until they’ve made their point.
Du tiroir fourre-tout de Katie Jensen: (Traduit par le brioché au caramel de Julie Mayer)
Une chambre en désordre, un ongle rongé jusqu’à la lunule. Des bouts de reçus réduits en origami. Des miettes éparses formant des portraits pointillistes dans des tons chair et terracotta peu flatteurs. Des journaux à moitié finis barbouillés d’entrées chroniquées de façon mystérieuse, enfouis entre les matelas; des souvenirs rentrés avec les doigts dans les replis spongieux de matière grise.
Les guitares discordantes et angulaires arrachent les draps du lit, répandant du sable de plage. Les voix pastichées chantonnantes tremblotent dans un miroir déformant. Ce dernier renvoie un sosie souriant qui danse dans une frêle cage faite de verre et de contreplaqué.
Des tambours inopportuns interrompent la séance d’apitoiement peu courue telle une mère frappant à la porte. Ils ne partiront pas avant d’avoir fait passer leur message.