From the destroyed nation of Jesse Locke:
Canada’s elder statesmen of ear-tickling anti-traditionalism have been a national treasure for nigh on five decades. Deriving their name and modus operandi from the found object street orchestras of New Orleans, the NSB has been tirelessly jamming (almost) every Monday since the late 1960s on a motley selection of modified noise makers. Nothing Is Forever proves definitively that they’ve dipped into the fountain of youth, as this four-song slab from Wintage finds the band sounding as mirthful as ever. The immortal foghorn of Bill Exley booms down from the pulpit, once again setting the stage for Art Pratten’s free-squealing “Pratt-A-Various” and the Sharrockified moves of guitarist Murray Favro. John Clement slides in on his fretless, three-string bass passed down by the late, great Hugh McIntyre, while John Boyle tosses in a kitchen drawer of percussion and well-timed cymbal splashes. Longtime adoptee Aya Onishi gets her time to shine on the instrumental title track, letting loose with a deluge of extraterrestrial squiggles on oversized kazoo. In the end, Exley sums it all up with a plainspoken credo: “Music is hard work. You must practice day after day, week after week, month after month, year after year.”De la nation détruite de Jesse Locke: (Traduit par Odile Leclerc)
De la nation détruite de Jesse Locke: Les hommes d’états aînés du Canada d’anti-traditionalisme chatouilleur d’oreille on été un trésor national depuis cinq décennies. Dérivant leur nom et modus operandi des orchestres de rue des objets perdus de Nouvel Orléans, le NSB a jammé infatigablement (presque) chaque Lundi depuis la fin des années 1960 sur une sélection hétéroclite de faiseurs de sons modifiés. Nothing is Forever prouve définitivement qu’ils se sont trempés dans la fontaine de jeunesse, comme cette tranche de quatre chansons de Wintage trouve le groupe sonnant aussi joyeux que jamais. L’immortel sirène de brume de Bill Exley retentit du fond du pupitre, une fois de plus plaçant le scène pour le libre couinement ‘’Pratt-A-Various’’ de Art Pratten et les mouvements Sharrockifiés du guitariste Murray Favro. John Clement glisse sur sa basse à trois cordes sans frette léguée par le dernier, super Hugh McIntyre, pendant que John Boyle jète dans la cuisine un tiroir de percussion et des éclats de cymbale au rythme. L’adoptée depuis longtemps, Aya Onishi obtient son temps pour briller sur le titre de la piste intrumentale, se laissant aller dans un déluge de gribouillis extraterrestres sur un kazoo trop grand. À la fin, Exley résume le tout avec un crédo simplement dit : ‘’La musique est un travail difficile. Vous devez vous pratiquez jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année.”’