From the warped reflection of Julia Dickens:
You’re in a room. You begin pacing back and forth, thinking furiously about a strange memory, an odd decision, disjointed communication, your own existential confusion. Your speed increases, becomes frantic, stops and starts. You’re muttering, talking out loud without knowing, repeating the same words until they become the steady rhythm to a herky jerky dance routine, ending as abruptly as it began. Absolute silence interrupted by your own yelps; spastic bursts of noise, and the pacing starts again. This is the deconstructed dance anthem to your most obsessive and zig-zagged anxiety attack, the performance art soundtrack to a poetically deranged stream of consciousness.
De la réflexion tordue de Julia Dickens: (Traduit par Jessica Grenier)
Tu marches furieusement dans une pièce, ton va-et-vient occupé par un souvenir étrange, une décision bizarre, un problème de communication, ta propre confusion existentielle. Ta vitesse accélère, devient frénétique, ponctuée d’arrêts et de recommencements. Tu marmonnes sans t’en rendre compte, répétant à haute voix les mêmes mots jusqu’à ce qu’ils deviennent le rythme régulier d’une danse saccadée qui prend fin aussi abruptement qu’elle a commencé. Un silence absolu, parfois interrompu par tes propres cris – spasmes éclatants de bruit – et tu recommences à faire les cent pas. C’est l’hymne déconstruit de la danse pour tes attaques d’anxiété les plus obsessives et zigzagantes, la trame sonore d’un artiste de performance pour un flot de conscience poétiquement dérangé.