From the stifling heat of Cameron Noble:
Mold Grows on Baby elicits several unpleasant images in my head. As a band name, it’s the kind of unfriendly warning that filters out nonchalant listeners. Listening to the first second of opener “Red”, you’ll know exactly what I mean. Other song titles pull from colours but also reach into evocative words like “Wet”, “Fracture” or “Buzz”. The duo of Matthew Read and John Brennan avoid structure with searing improvised saxophone and drum play. Imagine an untamed Colin Stetson / Zach Hill combo that can’t get along but know exactly what the other member is doing. Both seem to be playing cathartic jams by themselves. It’s the kind of music that might be best experienced in a stifling hot jazz cafe with a couple of beers in you.
De la chaleur étouffante de Cameron Noble: (Traduit par la canicule embraisante de Catherine Gaucher)
Mold Grows on Baby provoque plusieurs images désagréables dans mon esprit. Comme nom de groupe, on peut dire que c’est le genre d’avertissement inamical qui filtre les auditeurs nonchalants. En écoutant la première seconde de « Red », la première pièce, vous saurez exactement de quoi je parle. D’autres titres de chansons évoquent des noms de couleurs, mais aussi un vocabulaire évocateur comme « Wet », « Fracture » ou « Buzz ». Ce duo formé de Matthew Read et de John Brennan évite les structures figées grâce à de perçants passages improvisés de saxophone et de drum. Imaginez un sauvage combo Colin Stetson/Zach Hill qui n’arrive pas à s’entendre, mais qui sait exactement ce que l’autre membre fait. Chacun semble jouer des jams cathartiques. C’est le genre de musique qu’il vaut mieux expérimenter dans un café jazz à la chaleur étouffante après avoir bu quelques bières.