From the sleepy head of Catherine Debard:
Sometimes some of us are heads on hollow bodies. Our feelings are drained out from our bored, harakiri’d hearts. We are barely ourselves, washed out and evanescent. Floating in an in-between state, we wait for something worth returning to on this earth’s strange reality.
Ottawa sound artist Tarek Al-Zand has set down an anchor for all those frail levitating bodies. Listening to the loops of home-made recording textures, tape hiss, profoundly moving guitars, and soothing ethereal voices, roots can dig out of those thick skins and find their way into a lucid meditation. At this exact moment, you think “Fuck my bed” and just lie on the wooden floor, eyes closed, and breathe. Because it is all too important. You suddenly remember how cool it is to live on a planet filled with awesome nature, organic and human mysteries, that every state is ephemera, and that you have a heart.
De la tête endormie de Catherine Debard: (Traduit par Catherine Debard)
Parfois, certains d’entre nous sommes des têtes posées sur des corps vides. Les émotions s’écoulent de notre coeur las qui s’est fait hara kiri. Nous sommes à peine nous-mêmes, délavés et évanescents. Flottant entre deux états, nous attendons quelque chose qui mérite que nous replongions dans l’étrange réalité de la Terre.
Tarek Al-Zand, artiste sonore d’Ottawa, a jeté une ancre pour ces corps frêles en lévitation. En écoutant ces loops de textures d’enregistrement-maison, hiss de cassette, profondes guitares mouvantes et voix apaisantes éthérées, des racines peuvent transpercer ces peaux coriaces et trouver leur voie vers une méditation lucide. À ce moment précis, vous pensez “Fuck mon lit” et vous vous couchez sur le plancher de bois craquelé, les yeux fermés et vous respirez. Parce que c’est trop important. Vous vous souvenez tout à coup que c’est vraiment génial d’être en vie sur une planète remplie de natureincroyable, de mystères organiques et humains, que chaque état est éphémère et que vous avez un coeur.