From the moon gardens of Jesse Locke:
Doc Dunn flings open the shutters of perception on this vinyl-only expedition into the inner cosmos. Switched on to heliocentric frequencies, these home-recorded heatwaves were laid down Portastudio style as the blueprint for future flights in a group incarnation, yet stand alone as a soothing and spellbinding trip. Side A starts off with a series of soft-focus sketches varying in degrees of abstraction, but the pair of longer pieces on the flip is where it really lifts off. The 11-minute “All Is And Ever Will Be” hovers on a hazy organ drone with muted splatter-clatter skimming below the surface like a one-man Flower-Corsano Duo. Closer “Earth House” is the coolest pool of equanimity, layering echoed keys with electronic squelch and a headbobbing rhythm to bring the journey back to Satchidananda.
Des jardins lunaires de Jesse Locke: (Traduit par la fréquence héliocentrique de Vincent Rondeau)
Doc Dunn ouvre grand les volets de la perception avec ce parcours du cosmos intérieur, disponible exclusivement sur vinyle. Ces vagues de chaleur sonores, réglées sur des fréquences héliocentriques et enregistrées maison à la Portastudio, constituent autant un modèle pour des explorations de groupe futures qu’un voyage en soi, à la fois envoûtant et apaisant. La face A présente une série de vignettes floues à degré d’abstraction variable, mais les deux longues pièces du verso décollent pour de bon. Sur « All Is and Ever Will Be », qui dure 11 minutes, la vibration d’un orgue vaporeux est troublée par le fracas d’une batterie sauvage, évoquant une fusion en un seul être du duo Flower-Corsano. La finale, « Earth House » est un lac frais d’équanimité aux sédiments de claviers réverbérés, de giclements électroniques et de rythmes entraînants qui vous ramènent vers le Satchidananda.