From the tranquil disquietude of AnneMarie Papillon: (Translated by AnneMarie Papillon)
It’s the lack of tranquility of a dark alleyway. It’s the weak glow of lamp posts attempting to reassure an inevitably dark city night, trapped in a perpetual urgency. These synthetic sounds, spatial and skillfully executed, bear a certain disquietude. Existence becomes precarious and uncertain à la Laura Palmer. With her self-titled EP, Montreal-based songstress Marie Davidson crafts a mischievious surrealism in the likeness of French suspense movies acid-washed by the 1960s. Eerie fantasies and reflections, brilliantly recited; a life lived in a constant state of obscure truthfulness.
Du tourment tranquille d’ AnneMarie Papillon:
Il y a un manque de tranquillité dans cette sombre ruelle. Cette nuit froide est d’une noireté inévitable tintée des lueurs de lampadaire d’une ville plongée dans une perpétuelle urgence. Ses sons synthétiques, quasi spatiaux et habilement exécutés, sèment l’inquiétude. L’existence devient précaire et incertaine, à la Laura Palmer. Avec son EP éponyme, la muscienne montréalaise Marie Davidson crée du surréalisme vériste, comme la bande sonore d’un suspense français rincé à l’acide des années soixante. Des fantaisies, des tourments récités où ne semble rester que l’obscure vérité.