From the Nowhere of Joseph Stephenson Taylor:
Perhaps it was you, the invisible finger hooked in our belt loop, suspending us for no more than a blink at our downswing on the swing set. Or were you the antique bellows working hard to knit together sparks that would yield for us, a fire to share? Could it be that you are the impossible plume of smoke that hangs in the cold night air as we toke under none light but the moon and stars? We could identify you as the leisured amble to Nowhere, while at the same time it is painfully clear that you are the Nowhere. You’re odd; lost in the light. You’re strange; unmissable in the foggy dark. You’ve made us comfortable with not knowing, but also set us at ease with our new favourite feeling: Anticipation. You used to be darker, then you got lighter, then you got dark again. You’re weird, Margret, and we love you.
Du nulle part de Joseph Stephenson Taylor: (Traduit par les doigts aimantés de Julie Forget)
C’était peut-être toi, le doigt invisible accroché à notre boucle de ceinture, nous suspendant le temps d’un clignement des yeux à notre descente sur la balançoire. Ou bien étais-tu le soufflet antique travaillant fort pour unir des étincelles qui cèderaient la place à un feu à partager ? Serais-tu la colonne de fumée impossible qui flotte dans l’air froid nocturne alors que nous prenons une bouffée à la seule lumière de la lune et des étoiles ? Nous pourrions t’identifier comme étant la promenade vers Nulle part, bien qu’il soit en même temps douloureusement clair que tu es ce Nulle part. Tu es bizarre; perdue dans la lumière. Tu es étrange; inratable dans la noirceur brumeuse. Tu nous as mis à l’aise avec le fait de ne pas savoir, mais tu nous as aussi mis à l’aise avec notre nouveau sentiment favori : l’Anticipation. Tu étais plus sombre, tu es devenue plus clair et tu es devenue sombre à nouveau. Tu es étrange Margret, et nous t’aimons.