From the facedown position of Claire Marie Guimond:
I hold you like the sun on the backs of your arms, while you lie facedown in the highway grass. Before you were here I was a kilometre of ice, I ground at the bedrock; and before that, I was ocean. We have always been solar-powered. You understand because you feel it too: light and heat, they are steady as the two fingers on the backs of your arms which have been tracing—through this eternity—the twin timelines of our history. The history of us, because it created us. Once upon a time there was an empty hole in the universe… How it has all come to pause with you, in your frozen genes, when you are at your house, and you shut the yellow curtain, to fall asleep in the afternoon.
Provenant de la face cachée de Claire Marie Guimond: (Traduit par Jehane Yazami)
Je te tiens comme le soleil sur l’arrière de tes bras, toi allongé, ta face cachée, sur l’herbe de la route. Avant que tu sois là j’étais un kilomètre de glace, je m’ancre sur la roche-mère; et avant ça, j’étais l’océan. Nous avons toujours été alimentés à l’énergie solaire. Tu comprends parce que tu dois aussi le ressentir: la lumière et la chaleur, elles sont constantes comme les deux doigts sur l’arrière de tes bras qui ont – pour cette éternité – tracé les lignes jumelles de notre histoire. L’histoire de nous, parce qu’elle nous a créées. Il était une fois un trou vide dans l’univers… Comme c’est arrivé à une pause avec toi, dans tes gènes gelés, quand tu es chez toi, et tu fermes le rideau jaune, pour t’endormir l’après-midi.