From the engulfing blob of Brad Casey:
Imagine an old high school friend is visiting. You moved to the city and haven’t seen him in 10 years. He never left your small hometown. Ever. You two go to a bar. The bar is empty but there’s a closed off back room and it sounds like there’s a party happening back there. You both open the doors to the back room. There’s a flash of light. Everything sounds like it’s underwater. There’s a man onstage and he’s planking on top of a ladder. His whole body is painted silver and music is shooting from his body in colourful light as he spins like a record. The crowd is one anomalous blob of furries and they engulf your friend. Later, you’ll find him covered in sparkles, wearing only a t-shirt that says Man Made Hill and reciting the words to “Ballad of a Thin Man” as if in a trance.
Du blob vorace de Brad Casey: (Traduit par l’appétit pour les mots de Louis-Félix Pellerin)
Imagine qu’un ami du secondaire te rend visite. Vous ne vous êtes pas vus depuis dix ans parce que tu as déménagé à la grand’ville et lui n’a jamais, jamais, quitté votre patelin d’enfance. Vous allez boire un verre. Le bar est vide, mais vous entendez ce qui est clairement un party venir de l’arrière-salle. En ouvrant les portes, de la lumière en jaillit. Vous avez l’impression d’être rendus sous l’eau. Sur la scène, un homme fait la planche au sommet d’une échelle. Son corps est recouvert de peinture argentée et la musique jaillit en rayons de lumière colorée de son corps qui tourne tel un vinyle. La foule est un étrange troupeau de furries qui s’empresse d’engloutir ton ami. Plus tard, tu le retrouves, étincelant, en train de réciter les paroles de “Ballad of a Thin Man” comme s’il était en transe, avec comme seul vêtement un t-shirt qui dit Man Made Hill.