From the frosty recollections of Joshua Robinson:
In his songs of growth and renewal, Lucas Hicks laments the turn of the seasons, painting his progression in the austere tones of lived experience. The songs of Slower feel biographical, and although it’s risky to presume that they are indeed a glimpse through the foggy window of subjective personal growth, there is a relatable tinge built into this release. Standout “Last Winter” exists as the cumbersome grey skies overhead, overdrive-laden power chords imbued with the trials and tribulations of burst water pipes, cold feet, and the frosty recollections of a frigid January chill, a euphemism for the sorrow that is breathed into every guitar strum, cymbal crash, and vocal exhalation. Sound depressing? It is. But every song on this release seems to paint a picture of the respective seasons bleeding into one another, bringing colour to the grey skies and breathing new life into these beautifully crafted parables. Lucas Hicks exists as a brilliant manipulator of emotion. File this one under heartbreak, and save it for your sleepless nights.
Des souvenirs givrés de Joshua Robinson: (Traduit au milieu d'une vague de chaleur par AnneMarie Papillon)
Dans ses chansons de croissance et de renouveau, Lucas Hicks déplore le passage des saisons et peint sa progression avec les tons austères des expériences vécues. Les chansons de Slower semblent biographiques, et même s’il est risqué de présumer qu'elles permettent en effet de voir à travers la fenêtre brumeuse de l’épanouissement personnel subjectif, il y a des nuances auxquelles on peut s’identifier dans ce disque. La chanson qui se démarque, « Last Winter », existe comme ces lourds ciels gris au-dessus de nos têtes, à travers des accords chargés de puissance et imprégnés des épreuves de conduites d'eau éclatées, de pieds gelés et des souvenirs givrés d’un mois de Janvier glacial, un euphémisme pour la tristesse soufflée dans chaque grattements de guitare, dans chaque fracas de cymbale et dans chaque expiration vocale. Déprimant? Ça l'est. Mais chacune des chansons de ce disque semble peindre un tableau des saisons qui saignent l'une dans l'autre, apportant de la couleur aux ciels gris et donnant un souffle nouveau à ces paraboles merveilleusement réalisées. Lucas Hicks est un brillant manipulateur d'émotions. Rangez cet album sous le dossier « cœur brisé », et réservez-le pour vos nuits sans sommeil.