From the achromatopsia-a-gogo of Benoit Arcand: (Translated by AnneMarie Papillon)
Rock music is best seen in black and white, and it never drifts far without clashes. Los spare this album’s artwork of any shades of grey. In a skewed mindset, it might even spark some waiting room shivers, a Club Med sensuality or a Saturnian meditation. The true colour of Romances lies at the opposite extreme of these hints of exposed sepia, fluorescent and pastel worlds. In the contrast of black and white, its vital force spreads; in the here and now of its congruent guitars, its absorbant bass, its flamboyant drumline, its fiery tongue reminding us that a bird in the hand is worth two in the bush. Black, the sombre promise of danger, of posibilities, of animal submissivness and heroic uprisings. White, the answer given at dusk, four songs caressing and squaring you off, then leaving you bloodless and without the memory at dawn.
De l’œuvre au noir de Benoit Arcand:
Le rock apparaît sous son meilleur jour en noir et blanc, et il ne s’éloigne jamais de cette palette sans péril. Romances épargne la pochette de toute nuance de gris, et ce titre, qui suscite selon vos dispositions particulières les frissons de salle d’attente, une sensualité de Club Med ou des ruminations saturniennes, laisse deviner des mondes sépia, fluo ou pastel. C’est plutôt dans le contraste du noir et du blanc que sa force vitale se déploie, dans l’ici et le maintenant de ses guitares congruentes, basse absorbante, batterie flamboyante, langues de feu qui vous rappellent, sur l’air des lampions, qu’un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Noire, la promesse nocturne de dangers, de possibles, de soumissions animales et de soulèvements héroïques. Blanc, le chèque signé au crépuscule, quatre chansons qui caressent et équarrissent, puis vous laissent exsangue et sans le souvenir à l’aurore.