From the tremulous cadence of Mark Streeter:
True story: I jammed this EP all summer long at my bookstore job in Southern Ontario, and people were always coming up to the desk to ask what it was. That their guesses would range everywhere from — true story, remember — Arcade Fire (I suspect this has to do with Noel’s slightly tremulous cadence) to the Wipers (witness the searing first minute of “Trades”) says a lot about the band’s versatility and its range of sonic touchstones.
Long Weekends sound as immediate and energetic as anybody’s first band, but also full of the kind of craftsmanship and confidence that comes from a solid decade of playing in dozens of bands and sharing practice spaces/apartments/record collections with dozens of other people in bands. From the ‘verbed out guitars to the drums thudding off the walls, and lyrics about feeling like a chump for having done the right thing, this sounds like music that is made in a part of the world where you go surfing in a full body suit, equal parts courageous and vulnerable.
There’s (probably) no such thing as a “Halifax sound” — a term that is likely to strike you as insufferable if you’re from there — but there’s a great Walrus article yet to be written about the unique circumstances that make the city such a strong incubator of tradition. Bands like Monomyth and Moon (another Noel M project!) are getting a lot of recognition outside Halifax city limits, but the well runs so much deeper. It’s unlikely that this very part-time band of guys with very full-time jobs will ever come to play your town (the band name doubles as their jam schedule) so let these recordings transport you to the coast.
De la cadence frémissante de Mark Streeter: (Traduit par le repos complet de Catherine Gaucher)
Histoire vraie : Durant tout un été, alors que j’étais libraire dans le sud de l’Ontario, j’ai écouté cet EP et les gens affluaient à mon comptoir pour me demander ce qui jouait. Les suppositions allaient dans toutes les directions — rappelez-vous, c’est une histoire vraie — d’Arcade Fire (probablement à cause de la cadence légèrement frémissante de Noel) aux Wipers (en raison de la brûlante première minute de « Trades ») : cela en dit long sur la polyvalence de ce groupe et sur la diversité de ses références soniques.
Le son de Long Weekends est aussi immédiat et énergique que n’importe quel groupe débutant, mais aussi travaillé et rempli d’une assurance obtenue grâce à une bonne décennie à faire partie d’une dizaine de groupes et à partager des espaces de pratique/appartements/collections de disques avec une dizaine d’autres personnes dans des groupes. Des guitares retentissantes jusqu’aux imprévisibles battements sourds de tambours et grâce à des paroles évoquant l’impression de se sentir idiot pour avoir bien agi, cette musique sonne comme si elle avait été composée dans un endroit du monde où l’on surfe vêtu de la tête au pied d’une combinaison, à la fois courageux et vulnérable.
Il n’existe (probablement) pas de « son Halifax » — un terme sûrement insupportable si vous êtes originaire de là-bas — mais il y aurait un excellent article à écrire dans le Walrus au sujet des circonstances uniques qui font de cette ville un tel incubateur de traditions. Des groupes tels que Monomyth et Moon (un autre projet de Noel M!) attirent beaucoup d’attention à l’extérieur des limites de la ville d’Halifax, mais la source est loin d’être épuisée. Il est peu probable que ces groupes à temps très partiel formés par des gars ayant des emplois à temps très plein viennent jouer dans votre ville (le nom du groupe évoque leur emploi du temps très chargé), alors laissez cet enregistrement vous transporter sur la côte.