From the rusted tilt-a-whirl of Alexandra Jaworiwsky:
Le Poisson d’Argent orchestrate a carnival of sounds that fall together to create a beautifully disjointed melody. A ferris wheel rocks back and forth but does not spin; the paint of the merry-go-round has gone grey and cracked from the elements. The amusement has seeped out of the park. But there is magic in these memories. Sneaking in to forgotten places early in the morning, dreaming of what once was. Closing your eyes, you can hear the rumblings of a roller coaster, vendors calling, and the looped cackles from the horror house. Youth is a memory of sounds, bringing back a simpler time while walking boldly in the future.
Du manège rouillé d’Alexandra Jaworiwsky: (Traduit par la poussière de barbe à papa de Jessica Grenier)
Le Poisson d’Argent orchestre un carnaval de sons qui s’emboitent pour former une mélodie joliment déglinguée. Une grande roue qui se balance d’avant en arrière, mais qui ne tourne pas, la peinture du carrousel qui a été déteinte et craquelée par les éléments : le parc a perdu tout amusement, mais les souvenirs restent magiques. Se faufiler dans cet endroit oublié tôt le matin pour rêver de ce qui a déjà été; fermer les yeux, puis entendre le grondement des montagnes russes, le cri des vendeurs, le ricanement en boucle des maisons hantées. La jeunesse, c’est se souvenir des sons pour réanimer un passé plus simple tout en marchant résolument vers l’avant.