From the altered beast of Kevin Stebner:
Talk about the most underrated of songwriters in Canada. Pioneer Girl of all things vibrant, Laura Leif delivers songs as a sort of throaty, prairie-born Joanna Newsom, where the mean indifference of Toronto is unable to handle her openness, prompting this squamish outflow of ukeleles, guitars and windy voices. The foggy gloom of Nova Scotia, where it was recorded, seems to have infiltrated the tape; Rough Beasts sticks like pinpoints across the Canadian map, like those very pinpricks of Leif’s slight vocal delivery. Legendary curmudgeon Calvin Johnston knows the deal, ’bout time you did.
De l’amitié bestiale de Kevin Stebner:
Et si on parlait de l’auteure-compositrice la plus sous-estimée du Canada? Pionnière dans le domaine du vibrant, Laura Leif entonne ses chansons telle une Joanna Newsom des prairies à la voix gutturale. Sifflant soufflant comme le squamish, les ukulélés, les guitares et les voix venteuses s’élèvent au-dessus de la parfaite indifférence de Toronto à l’égard de la franchise de Mme Leif. La brumeuse mélancolie de la Nouvelle-Écosse, lieu de l’enregistrement, semble aussi avoir infiltré la cassette; Rough Beasts est une carte du Canada criblée de punaises, pareilles comme les encoches qui ponctuent la douce prestation vocale de Leif. Le légendaire grincheux qu’est Calvin Johnston a compris ce dont il retournait, serait p’tete temps que vous en fassiez de même.