From the cold shoulder of Katie Jensen:
Items tossed in a hard-shelled suitcase. Voicemails overwritten on glossy brown cassette tape. Damp socks dangling from the railing, heels dripping in quiet splashes. The hall mirror is staging an exclusive viewing of Sadsack Packs Up Things After Breakup, one night only, playing for an audience of precisely no one.
Cardboard boxes are sympathetic storage units, gobbling up smooth-rubbed talismans, creased comics scrawled in blue ballpoint, sweaters threaded with clove cigarette smoke.
A drumbeat taps like gentle pats on the back, or a dog wagging its tail against the hardwood. Tender guitar melodies flutter like a spring breeze, catching the linen skirt of the curtain. The answer couldn’t be more obvious, and it couldn’t be more miserable.
De l‘accueil glacial de Katie Jensen: (Traduit par Alison McReynolds)
Des objets jetés dans une valise rigide. Des messages vocaux remplacés sur une cassette brune lustrée. Des chaussettes humides pendent sur la rampe, des talons dégoulinent doucement. Le miroir du corridor monte une scène exclusive d’un Personnage Tragique En Train De Faire Ses Valises Après Une Rupture, un soir seulement, pour un public de précisément personne.
Des boites en carton sont des entrepôts sympathiques, engloutissant des talismans lissés, des bandes dessinées gribouillées en stylo bille bleu, des pulls tissés avec de la fumée de cigarette au clou de girofle.
Un tambour bat comme des tapes gentilles dans le dos, ou comme un chien remuant la queue sur un plancher de bois. Des mélodies tendres de guitares flottent comme une brise printanière, saisissant le bas du rideau. La réponse ne peut pas être plus claire et elle ne peut pas être plus misérable.