From the tin cans of Joshua Robinson:
Hutch, the creative outlet for brothers Lucas and Jesse Henderson, embodies the poetically transformative West Coast. Spruce trees and salt air the smells of compromise; the poetics of leaving and having been left buoyed by a soft acoustic instrumentation that carries the hushed heaviness of arboreal storytelling through the damp thickness of the Pacific’s caterwauling. Happy Nights & Lonely Days spurns the eternal slow-dance between our having and wanting, hubris and piety juxtaposed as the colours of our yesterdays; we, aiming to sever our heartstrings from their callous confines. But there exists a waveringly succinct hopefulness in the timbre of Lucas Henderson’s voice, as if these songs are whispered apologies to the past in the presence of the here and now; temporal confessions and proclamations through tins cans attached by worn string, circumventing a distance and establishing a fleeting contact with all that we have done and will do differently.
Des boîtes en fer-blanc de Joshua Robinson: (Traduit par Virginie Langlois, à l’ouest)
Hutch, la forme d’expression créative des frères Lucas et Jesse Henderson, incarne la côte Ouest en pleine transformation poétique. Ici, les épinettes et les embruns ont l’odeur du compromis; le sentiment poétique de laisser et d’être laissé flottant au milieu d’une douce musique instrumentale acoustique qui transporte la pesanteur feutrée du récit arborescent à travers l’épaisseur moite des miaulements du Pacifique. Happy Nights & Lonely Days repousse le lent va-et-vient éternel entre notre désir d’avoir et de vouloir, orgueil et piété juxtaposés comme les couleurs des jours passés alors que nous aspirons à dissocier nos cordes sensibles de leurs confins impitoyables. Mais il y a dans le timbre de la voix de Lucas Henderson un espoir succinct et vacillant, comme si ces chansons étaient des excuses chuchotées au passé ici et maintenant; des confessions et des proclamations temporelles faites au moyen de boîtes en fer-blanc reliées par des ficelles usées, contournant la distance et établissant un contact fugace avec tout ce que nous avons accompli et ce que nous ferons différemment.