Surely titled for Sleep's 1993 opus rather than Alejandro Jodorowsky’s transgressive 1973 film, Holy Mount’s tectonic psych plods with glacial reserve, never afraid to wallow in an especially oppressive rut. Eschewing Iommi’s blues or Khanate’s in-the-reds, "Breeze Blows West"’s palette is decidedly comprised of greys. Here, absentee vocals recall Cobain on a bathtub date with diazepam, while drudging guitars forgo heaven-licking stacks for the well-loved tinnitus of a blown tube amp. Still, pentimenti — the paint beneath the paint — is what counts. At times, its pounding backbeat threatens to veer into rust-belt urgency, but Holy Mount’s steel-and-concrete dreariness is quintessentially Torontonian. All skyscrapers and glass ceilings, "Breeze Blows West" is best served cold.
Avec un titre qui est sûrement un clin d’œil à l’opus de Sleep de 1993 plutôt qu’au film transgressif d’Alejandro Jodorowsky de 1973, le psych tectonique de Holy Mount avance avec une réserve glaciale, n’ayant jamais peur de se vautrer dans une ornière particulièrement étouffante. En évitant les blues d’Iommi ou les dans-le-rouges de Kahante, la palette de “Breeze Blows West” se compose résolument de gris. Ici, le chant absent rappelle Cobain dans une baignoire en train d’avoir rendez-vous avec le diazépam, alors que les guitares plates renoncent aux stacks paradis-léchants pour créer à la place l’acouphène bien-aimé d’un amplificateur à tubes. Pourtant, c’est le repentir (la peinture sous la peinture) qui est le plus important. Parfois, ses contretemps battants menacent de virer à l’urgence de la Rust Belt, mais la monotonie en acier et en béton de Holy Mount est Torontoise pure laine. Avec ses gratte-ciel et ses plafonds de verre, “Breeze Blows West” est un plat qu’il vaut mieux manger froid.

Holy Mount - Breeze Blows West

Holy Mount - The Rain, The Might