From the polygonal flora of Adam Bradley:
Frogs chirrup in a bog of midnight synth muck. Pixel-men glitch and flit through polygonal flora, navy, mustard, scarlet. Post-organic romance tickles the tympanic membrane of a ruined universe with lilting songs of chromatic chaos. Cross-legged star-travelers pluck banjos of string theory lore, reading from notation inscribed upon the mind of a slumbering data-beast. The Internet implanted begins a slow drag outward to meet a core of light, perfect, immaculate. Oceans unimagined collapse and undulate in eternal trigonometry. A window opens to the last bedroom, an ear hears a hymn, a tear squeezes free from steel. Glory erupts in a light speed rainbow helix flare and crashes into the closing credits of the film of existence. All this enclosed in a tome kept static at the centre of a black hole.
De la flore polygonale d’Adam Bradley: (Traduit par les océans inimaginés d’Aliké Harel)
Des grenouilles coassent dans la vase analogique d’un marécage nocturne. Des hommes-pixels avancent par pulsion et oscillent dans la flore polygonale, marine, ambre et écarlate. La romance post-organique titille la membrane du tympan, éveillant un univers en ruine bercé par la mélodie chromatique du chaos. Des voyageurs célestes, en position du lotus, jouent l’immémoriale théorie des cordes au banjo, en lisant une partition gravée dans l’esprit d’une bête de données sommeillante. L’Internet implanté déclenche la longue traversée vers le monde pour y rencontrer un noyau lumineux, parfait, immaculé. Des océans encore inimaginés s’effondrent et ondulent dans l’éternelle trigonométrie. Une fenêtre s’ouvre sur la dernière chambre, l’oreille entend un hymne et une larme s’extirpe de l’acier. À la vitesse de la lumière, la gloire jaillit sous forme d’un arc-en-ciel hélicoïde et s’écrase dans le générique du film de la vie. Le tout encapsulé dans un tome immobilisé au cœur d’un trou noir.