From the split personality of Kevin Hainey:
There's a refreshingly assured and refined air about this split slab of wax for Montreal's resident synth geometry major Hobo Cubes and outta nowhere Edmonton newcomers Taiwan. Given the endless flow of tapes, CD-Rs, splits, tours and press Hobo Cubes has gotten out there over the years it's almost tough to swallow that this is only the project's first full LP side. Nonetheless, main man Fracesco de Gallo (also a sometime member of Dirty Beaches and the dude behind the Hobo Cult cassette label) sounds as reserved as anyone could hope to be on his first commitment to the 12", like he's got all of the time in the world and nowhere in particular to be. A spacious, vacuous and explorational journey through keyboard concrete, Hobo Cubes' brilliant side forsakes familiar trends in dreamy synth-scapes and robotic repetition in favour of stranger 20th century-inspired lands, benefitting all the more for its adventurous composition and stringent individuality. Taiwan have already become synonymous with Angelo Badalamenti around these parts, and David Lynch's musical collaborator and soundtrack composer is without a doubt the creative launching pad for these fresh young cats. From the opening strains of their side you can imagine Laura Palmer searching for her diary in an eerie house. Yet what Taiwan add to the homage is their desire to build brief epics that haven't been blasted this darkly and elegantly since the post-rock explosion heydays of the late '90s. When you boil it down, Taiwan are lurking closer to a heaven where everything is fine than the otherworldly horrors of The Black Lodge, but that doesn't mean there aren't many fine surprises to be found in the kaleidoscopic 20-minute song cycle they've recorded for us in crystalline quality.Du dédoublement de la personnalité de Kevin Hainey : (Traduit par les reniflements sans fin d’Andréanne Dion)
Une rafraichissante assurance et un raffinement émanent de ce split sur vinyle par Hobo Cubes, spécialistes montréalais de la géométrie des synthétiseurs, et Taiwan, nouveaux venus d’Edmonton, surgis de nulle part. Vu le flot sans fin de cassettes, de CD-R, de splits, de tournées et de publicité associé depuis des années à Hobo Cubes, il est presque difficile à avaler qu’il s’agisse là de leur première face de 33 tours complète. Néanmoins, le leader Fracesco de Gallo (le type derrière le label de cassettes Hobo Cult, parfois membre de Dirty Beaches) apparaît aussi réservé que n’importe qui à son premier enregistrement sur vinyle, comme s’il avait tout le temps du monde devant lui et nulle part en particulier où aller. Vaste voyage exploratoire de la froide brutalité du synthétiseur,Hobo Cubes délaisse les répétitions robotiques et les paysages de rêves synthétiques familiers pour des terres plus étranges inspirées du 20e siècle, qui bénéficient des compositions aventureuses et de leur individualité rigoureuse. Taiwan rime déjà avec Angelo Badalamenti en ces contrées, et le collaborateur musical et compositeur de David Lynch est sans aucun doute la rampe de lancement créative qui propulse ce jeune groupe. Dès les notes d’ouverture, on imagine Laura Palmer en train de chercher son journal intime dans une maison inquiétante. Pourtant, ce que Taiwan ajoute à cet hommage est leur désir de composer des chansons courtes mais épiques, qui rappellent par leur sombre élégance l’explosion post-rock à la fin des années 90. Quand on y regarde de près cependant, Taiwan flirte davantage avec un petit coin de paradis où tout va bien qu’avec les horreurs mystiques de la Black Lodge, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de belles surprises cachées dans le cycle musical kaléidoscopique de 20 minutes que le groupe a enregistré pour nous dans une qualité cristalline.