From the spasming futures of Heather Lune:
It feels like electricity thudding into your body through the nerves of your fingertips. It rockets up into the ticklish base of your brain.
Brampton’s Hexigen releases a semi-improvised rainstorm of droning airborne frictions showering out of a near-future dystopia, from a time when the few remaining habitable areas of the earth have been enclosed in impenetrable low-lying domes.
The air, the rain, the sun: just cold and distant projections in the encased and gasping remnants of our dimming organic world. Our once soft bodies now composed of 60% cybernetic parts. All touch so cold and plastic -- but we will long to feel the texture of skin, and shriek for it in our coded dreams.
Des avenirs spastiques de Heather Lune: (Traduit par la frittata sans patates de Julie Mayer)
C’est une sensation comparable au martèlement de l’électricité qui traverse ton corps par les nerfs situés au bout de tes doigts. Ça se propulse jusqu’à la base chatouilleuse de ton cerveau.
Hexigen, groupe originaire de Brampton, lance une pluie diluvienne semi-improvisée de frictions bourdonnantes portées par le vent. Ces dernières coulent, tel un jet de douche, d’une dystopie de l’avenir proche, d’un temps où le peu de zones habitables restantes de la Terre sont enfermées sous d’impénétrables dômes de faible altitude. L’air, la pluie, le soleil : que des projections froides et distantes dans les vestiges mis sous verre et haletants de notre monde organique déclinant. Nos corps jadis tendres sont désormais composés à 60 % de pièces cybernétiques.
Tout contact est si froid et plastique, mais nous nous languirons de ne pas sentir la texture de la peau, et la réclamerons à grands cris dans nos rêves encodés.