From the whispered words of Joshua Robinson:
Winnipeg’s Haunter spill over the brim of summer and flow onto the autumnal floor, bringing with them the vocal melodies and stirring chorus lines that run hot on the heels of college-era nostalgia. Stumbling home and scraping knees on sidewalks, they fall victim to the night and the resonance of prairie nocturnes comforting the desperate and lonely in their time of lunar-induced vulnerability. Rivers & Rust is the manifestation of this youthful and exuberant call to reckless abandon, anathema to the ecclesiastically ordained tenements of routine, order, and calculable action. This is all for the best, however, as Haunter embody the spirit of the memorable night, the stars overhead, the sound of voices on the breeze, and the tacit love that hangs between carefully chosen words whispered into strangers’ ears in dormitory hallways.
Des mots chuchotés de Joshua Robinson: (Traduit par les rêves d’automne d’Andréanne Dion)
Haunter, de Winnipeg, se répandent par-dessus le bord de l’été et coulent sur le sol automnal, amenant avec eux des mélodies vocales et des refrains débordants qui pourchassent la nostalgie des années au collège. Trébuchant sur le chemin du retour et s’écorchant les genoux sur les trottoirs, ils sont victimes de la nuit et des tableaux nocturnes des Prairies qui réconfortent les âmes désespérées et solitaires dans leur vulnérabilité lunaire. Rivers & Rust est la manifestation de cet appel juvénile et exubérant à la témérité, anathème de la routine, de l’ordre et des gestes calculés ordonnés par le clergé. C’est pour le mieux, pourtant, puisque Haunter incarnent l’esprit d’une nuit inoubliable, avec les étoiles au-dessus de nos têtes, le son des voix portées par le vent, et l’amour implicite suspendu entre les mots soigneusement choisis, chuchotés aux oreilles d’étrangers dans les couloirs de dortoirs.