- Greys
- If Anything
- (Buzz Records)
- Toronto, ON
- ::web/sounds::
From the mercurial maelstrom of Josh Rohs:
Greys are hardly milkin’ it on this one. Instead, at 35 brain-blasting minutes, they pack a lunch punch lesser bands would take twice that time to serve up. From the festering fusillade of “Guy Picciotto” to the mercurial maelstrom of “Lull”, mammoth-sized melodies (s)lay waste to a plain of delirious dischord. Guit-slinger/throat-shredder Shehzaad Jiwani spits sardonic vitriol with just a tablespoon of gravitas peeking through. If Anything is an 11-track claustrophobic lobotomy — an abrasive auxiliary to cure your existential angst and subdue the suburban decay.
Du maelström mercuriel de Josh Rohs: (Traduit par Jessica Grenier)
Le dernier album de Greys, ce groupe d’« apprentis insensés », est loin d’étirer la sauce. Ils emballent plutôt 35 minutes explosives que d’autres groupes auraient hésité à offrir. De la décharge purulente de « Guy Picciotto » au maelström mercuriel de « Lull », des mélodies monumentales dévastent une plaine de discorde délirante. Brandissant sa guitare et sa voix gutturale, Shehzaad Jiwani crache son vitriol acerbe teinté par juste une pincée de sérieux. Les 11 chansons de If Anything sont une lobotomie claustrale, un substitut abrasif pour surmonter l’angoisse existentielle et la décadence banlieusarde.